Biathlon : Jeanne Richard doit « avant tout profiter », estiment Elvira Oeberg et Linn Persson
Après un premier week-end digne d’un conte de fées à Oberhof (Allemagne), l’heure est à la confirmation pour Jeanne Richard. Profitant de l’absence de Justine Braisaz-Bouchet, laissée au repos pour préparer au mieux les courses individuelles, la Haut-Savoyarde est effectivement jetée dans le grand bain du relais dès la troisième épreuve de sa carrière dans l’élite, aux côtés de Lou Jeanmonnot, Sophie Chauveau et Julia Simon.
La Suédoise Elvira Oeberg, qui a connu la même trajectoire que la biathlète tricolore de 21 ans – sélectionnée pour son premier relais au bout de sa troisième course à l’échelon mondial en 2019 -, sait à quel point cette expérience est à marquer au fer rouge dans une carrière.
« Evidemment, c’est toujours très spécial pour un athlète de faire sa première course en coupe du monde, puis sa première en relais avec toute l’équipe. Pour ma part, c’était un moment particulièrement intense [la Suède avait terminé troisième du relais d’Östersund, à domicile, le 8 décembre 2019, NDLR]. Elle est très bien entourée, elle a autour d’elle une équipe de France qui est très forte », déclarait la Scandinave, en conférence de presse ce mardi après-midi, au micro de Nordic Magazine.
Egalement positionnée en deuxième relayeuse ce jour-là, la cadette des sœurs Oeberg met l’accent sur l’aspect psychologique. « Je n’ai pas vraiment de conseil à lui donner, mais je lui dirai que peu importe si tu es un athlète expérimenté ou pas, tu dois d’abord te focaliser sur toi-même, sur ta course et surtout croire en tes capacités », poursuivait la numéro trois mondiale.
Linn Personn sera une de ses adversaires
Dans le top 10 du sprint, puis de la poursuite, la Gêtoise, en deuxième position du relais tricolore, aura fort à faire face à Karoline Knotten, Lisa Vittozzi, Lena Haecki-Gross ou encore Linn Persson. Cette dernière a hâte de courir contre la jeune Française : « J’espère qu’elle en gardera un très bon souvenir, mais je ferai de mon mieux pour la battre, bien sûr ! »
La Suédoise de 29 ans espère que la Haut-Savoyarde savourera cette journée : « Pour être honnête, je ne me souviens plus de mon premier relais en carrière, c’était il y a bien des années en arrière ! Je suppose que je devais être très nerveuse avant d’y prendre part et je devais être tellement contente au moment de blanchir ma première cible. J’ai eu l’occasion d’échanger un peu avec elle le week-end dernier à Oberhof et elle m’a tout l’air d’être une fille très agréable et surtout une bonne athlète. Je lui souhaite de prendre du plaisir durant sa course. »
« C’est le seul conseil que je peux lui donner : profite ! », ajoutait-elle ensuite dans un large sourire pendant la conférence de presse.
Une fois sa course de 6 kilomètres complétée, Jeanne Richard passera le témoin à Sophie Chauveau avec l’espoir de lancer la Bornandine dans les meilleures conditions possibles. En visant, dans un coin de la tête, un premier podium dans sa jeune carrière.
A lire aussi
- Ruhpolding : la liste de départ du relais féminin
- Justine Braisaz-Bouchet au repos, Jeanne Richard lancée dans le grand bain : la composition du relais féminin français
- « Une course pleine », « Quelle insolence », « Je ne pouvais pas rêver mieux » : huitième pour son premier dossard en coupe du monde, Jeanne Richard a impressionné
- Stéphane Bouthiaux revient sur les grands débuts en coupe du monde de Jeanne Richard et Océane Michelon : « On n’en espérait pas tant »
Les cinq dernières infos
- Biathlon : Denise Herrmann-Wick va devenir consultante pour la télévision allemande
- Saut à ski | « Je rêve de remporter l’aigle d’or » : Timi Zajc a la Tournée des Quatre Tremplins en ligne de mire
- Biathlon : Dorothea Wierer et la Squadra Azzurra en France pour la suite de la préparation
- Ski de fond : les installations de Borås rénovées pour les championnats de Suède
- Saut à ski : devant le biathlon, derrière le football… le saut à ski parmi les sports préférés en Allemagne
