Biathlon : Simon Fourcade dresse le bilan après un sprint compliqué à Oberhof
Pour cette première course en 2024, les Français étaient attendus au tournant après un début de saison pour le moins mitigé. Ce vendredi, à l’occasion du sprint d’Oberhof (Allemagne), ils se sont retrouvé très loin des hommes de tête, avec Quentin Fillon-Maillet quatorzième et meilleur tricolore du jour.
« C’est vrai que l’année 2024 ne commence pas de très bon augure. Les fêtes de fin d’année se sont pourtant plutôt bien passées, j’avais retrouvé les garçons dans de bonnes dispositions, explique l’entraîneur français Simon Fourcade au micro de La Chaîne L’Equipe. Après, c’est évident qu’avec une moyenne de 64% de réussite au tir à la fin de cette course, on ne peut pas matcher. »
Derrière le Jurassien, Fabien Claude, vingt-huitième, Emilien Jacquelin, trente-septième et qui ne s’est pas fait que des amis durant le sprint, Eric Perrot, quarante-cinquième, et Antonin Guigonnat, quatre-vingt-sixième et hors du top 60, n’ont guère pesé dans la balance.
« Ce n’est pas une belle journée aujourd’hui. On ne va pas se chercher d’excuse, les conditions ont été les mêmes pour tout le monde. J’ai commencé à voir les garçons pour avoir leur analyse. Maintenant, il va falloir changer et faire quelques modifications pour enclencher une autre dynamique parce que, sinon, on va continuer à subir pour la suite », poursuit le Pyrénéen.
Avec des temps de ski plus ou moins corrects pour la plupart, c’est surtout sur le pas de tir où le bât blesse selon Simon Fourcade : « Je pense qu’il y a un sérieux manque de confiance. Le mois de décembre n’a pas aidé à retrouver cette confiance qui pouvait manquer suite à la saison dernière. Arriver face aux cibles, ça se pose un peu trop de questions. L’idée va être de reconstruire les choses. On avait tous bon espoir que ces choses se soient mises en place pendant la période de Noël et que cette période aurait fait du bien. »
Si le sprint est déjà à oublier dans le clan tricolore, la fin de ce week-end est déjà, elle aussi, compromise. « On ne va pas tout jeter sur cette première course, même si cela met aussi la deuxième course, la poursuite de demain, en péril. Il n’y aura pas grand chose à aller chercher et à aller se mettre sous la dent, mais on va tâcher au moins de remettre un peu les choses en place. Et ensuite on va aller sur le relais de dimanche pour aller chercher quelque chose de bien et se positionner sur la semaine prochaine avec un mental un peu plus fringant », détaille-t-il.
« C’est clair qu’il va falloir se mettre un gros coup de pied au cul pour remonter la pente », conclut l’entraîneur français au micro de La Chaîne L’Equipe.
Samedi, Quentin Fillon-Maillet s’élancera dans cette poursuite avec 1 minute et 2 secondes de retard sur l’Allemand Benedikt Doll. Avec un objectif commun de réaliser de belles remontées pour construire sur les prochains week-ends de compétition.
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1 Commentaire(s)
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Pasquale Tréand
05/01/2024 à 18 h 08 min
Je pense qu’ils devraient à nouveau virer leurs entraîneurs…🫢😁
Virtudes
05/01/2024 à 21 h 24 min
Et surtout faire revenir Emilien Claude !!
Un jeune qui est l’avenir de l’équipe, est rétrogradé, alors qu’il a besoin d’emagasiner de l’expérience.
Virer ses entraîneurs ok, encore faut-il prouver que c’était de leur faute. Or on voit bien que ce n’est pas le cas !
Philippe
06/01/2024 à 4 h 27 min
Ah oui, c’est toujours la faute des entraîneurs !!!!🤔🤔🤔