Biathlon : les confidences de Quentin Fillon-Maillet après le gain du gros globe de cristal
« Cela paraît dingue de se dire que j’ai déjà mathématiquement gagné le gros globe à trois courses et une étape de la fin. Il y a quelques années, quand j’espérais jouer le globe un jour, j’imaginais que cela se passerait jusqu’à la dernière course et, là, ce n’est pas ce qu’il s’est passé. Je suis déjà un peu projeté sur les courses futures donc je ne sais pas si je réalise vraiment, mais c’est incroyable. J’ai encore fait une super course à l’avant sur cette mass-start que j’aurais quand même aimé gagner, mais c’est le biathlon. Je suis super satisfait parce que je suis heureux en ce moment. Je fais du biathlon comme j’aime en faire. Il y a une belle atmosphère ici à Otepää où j’atteins mes objectifs. Je suis un homme heureux. »
« Sportivement, le gros globe de cristal est de loin la chose la plus difficile à atteindre dans le biathlon. C’est la régularité sur quatre mois qui est récompensée avec, notamment, la gestion de la fatigue et la préparation à prendre en compte. C’est une saison complète qui est récompensée et c’est le meilleur biathlète au monde qui remporte ce gros globe. Cela signifie beaucoup pour moi parce que, petit, j’ai toujours plutôt rêvé de ce classement général que d’une médaille d’or olympique qui peut se jouer sur un coup de chance. Là, sur quatre mois, la chance n’existe que très peu. »
« Ce que je veux avant tout, c’est gagner des courses, c’est ce qu’il me motive en premier »Quentin Fillon-Maillet à Nordic Magazine
« Cela n’a pas toujours été facile d’être dans l’ombre de Martin qui a été un athlète exceptionnel. Sur ses dernières saisons, je suis parvenu à me faire ma place avec de belles performances. Il reste la référence mondiale sur énormément de points donc je ne souhaite pas me comparer à lui parce que je veux tracer ma voie. Mais mon objectif n’est pas d’être connu ou médiatique. Ce que je veux avant tout, c’est gagner des courses, c’est ce qu’il me motive en premier. »
« L’excellence, c’est être très régulièrement devant, contrôler la course, être en maîtrise et c’est ce que j’arrive, comme Martin Fourcade par le passé, à faire à ma manière. Je m’approche donc de la perfection et j’espère que, par la suite, je serais encore meilleur que maintenant. Pas mal d’athlètes font des saisons énormes avant de régresser par la suite, donc j’espère que je vais trouver les solutions pour continuer à m’améliorer pour réaliser de beaux hivers comme celui-ci. C’est plaisant d’être devant à chaque course. »
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