Biathlon : une menace environnementale qui plane
L’équation est plus que simple, sans neige pas de biathlon et le réchauffement climatique inquiète de plus en plus les adeptes de la discipline. Il y a quelques semaines, une étude d’AXA Climate révélait d’ailleurs que les épreuves pourraient bien être menacées à cause d’un enneigement qui se ferait trop faible au fil des années.
Des prévisions peu rassurantes qui forcent les différents acteurs à agir. C’est notamment le cas du CIO qui, par le biais de son prix « Action climat », tente « d’encourager les projets novateurs dont le but est de réduire l’impact du sport sur l’environnement ».
Dans un communiqué de presse, Marie Sallois, directrice de l’instance olympique en charge de la durabilité, se montre très claire : « Le changement climatique touche tout le monde et le sport ne fait pas exception à la règle. Il est de notre devoir à tous de réduire notre impact ».
L’IBU bonne élève
Visiblement, la Fédération internationale de biathlon est soucieuse de son avenir. La saison dernière, l’IBU a travaillé avec ses diffuseurs et partenaires pour mesurer l’empreinte carbone de sa saison de coupe du monde. Le but étant de mettre en place des initiatives pouvant réduire les émissions lors des prochains exercices.
Des mesures qui pourraient bien être récompensées par le CIO. L’IBU fait partie des finalistes du prix « Action 2024 » en tant que « première Fédération Internationale de sport olympique à s’être penchée sur la réduction systématique des émissions en lien avec la diffusion des grands événements » précise l’instance olympique.
L’annonce des lauréats aura lieu du 22 au 29 septembre 2024 lors de la Semaine des Nations Unies sur le climat.
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