Biathlon : Lola Gilbert-Jeanselme, la découverte de la Norvège et la préparation pour le Blink Festival
Comme Eglantine Lombardot et Julie Baverel, la Dauphinoise Lola Gilbert-Jeanselme, 18 ans, participera, cette semaine, aux compétitions juniors de biathlon du Blink Festival.
Pour celle qui a pris part, l’hiver dernier, au Festival olympique de la jeunesse européenne de Vuokatti (Finlande), il s’agira, comme elle l’explique à Nordic Magazine, « d’emmagasiner de l’expérience en allant [se] confronter aux biathlètes étrangères » sur ce « bel évènement » dont elle a toujours entendu parler sans jamais avoir eu l’occasion d’y aller.
Ainsi, à l’image de ses consœurs jurassiennes, Lola Gilbert-Jeanselme a fait le choix de mêler vacances et préparation en Norvège. « Nous sommes en van avec ma famille, j’ai beaucoup de chance qu’elle me suive dans cette aventure, lance-t-elle. J’ai dix jours de préparation sur place, mais on a décidé, comme l’autre objectif est de découvrir le pays, de réaliser un périple de près de 1 000 kilomètres en s’arrêtant lorsqu’il y a des pas de tir ! »
Un printemps difficile
Après trois jours passés à Sandnes, le centre névralgique du Blink Festival, Lola Gilbert-Jeanselme est ensuite partie vers le nord où elle a traversé l’Hardangervidda, le plus grand plateau européen intégralement situé au-delà de la limite des arbres, en ski-roues, vélo et course à pied avec bivouacs au bord des lacs.
Ensuite, c’est par la ville de Geilo, dont le club est celui du champion olympique Vetle Sjaastad Christiansen, que la Dauphinoise, après y avoir stationné deux jours pour renouer avec le tir, regagnera Sandnes juste avant le Blink Festival.
Pour Lola Gilbert-Jeanselme, aussi, cette participation à l’évènement phare de l’été en Scandinavie, constitue, comme elle le dit volontiers, une vraie revanche sur plusieurs évènement récents.
« Je ressens un besoin de sortir du circuit français car ces dernières années ont été compliquées. Avec le Covid, nous n’avons effectivement, les 2003, pas eu beaucoup d’opportunités de participer à des courses internationales, explique-t-elle. Ce printemps a également été compliqué pour moi avec une myocardite [inflammation du muscle cardiaque causée, la plupart du temps, par une infection virale, NDLR], la suppression du groupe junior fédéral et la démission d’un entraîneur au comité du Dauphiné. »
« J’ai donc une grosse envie de remettre un dossard, de prendre de l’expérience et un maximum de plaisir pour prendre une revanche sur ces événements », termine la Villardienne, qui compte parmi les plus espoirs du biathlon tricolore notamment grâce à son rang de vice-championne de France U19 de la mass-start.
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