BIATHLON – Le 7 novembre, Marie Dorin-Habert publie Tu marches, il marche, vous marchez… moi je cours aux Editions Salamandre. Un livre aussi atypique que son auteure. Un vrai plaisir de lecture.
Le 7 novembre, Marie Dorin-Habert sera présente dans les librairies de France. Son livre Tu marches, il marche, vous marchez… moi je cours paraîtra ce jour-là aux Editions Salamandre. Il y a fort à parier que ce jour-là, ils seront nombreux à l’acheter, histoire de passer quelques heures avec une « bonne amie » que la vie a éloignée de notre quotidien.
Les lecteurs de Nordic Magazine ne seront pas étonnés par ce qu’ils liront. Les chroniques que Marie Dorin-Habert signait dans chaque numéro connaissait un grand succès. L’authenticité de son écriture, son humour aussi, le partage de ses passions et de ses émotions sont également présentes dans cet ouvrage.
Ce qu’il y a de bien avec l’auteure, c’est qu’elle suscite chez nous de l’étonnement, un sentiment qui se transforme vite en intérêt pour ce qu’elle a à nous dire.
Ainsi, la championne aurait pu débuter son récit par le souvenir d’une première course, par ses facéties après le relais mixte avec Anaïs Bescond, Simon Desthieux et Martin Fourcade à Pyeongchang, par la naissance d’Adèle ou d’Evie… Non, elle nous raconte un séjour au sein de la communauté de Taizé lorsqu’elle était enfant.
Certes, il y est déjà question de la marche. De ses promenades en forêt, « un décor qui donnait vie à mes histoires ».
Tu marches, il marche, vous marchez… moi je cours est aussi parsemé de belles rencontres.
Au fil des pages, Marie Dorin-Habert raconte comment le sport est entré dans sa vie — l’histoire commence avec le ski-club de Laval, son village d’enfance sur le massif de Belledonne –, pourquoi le biathlon français doit beaucoup à Loïs, son big true love.
Tu marches, il marche, vous marchez… moi je cours est aussi parsemé de belles rencontres (Gérard, Thierry, Nasta, Nanas…), d’hommages chaleureux et affectueux.
Surtout, la championne olympique livre avec des mots très simples son amour pour la nature, le plateau du Vercors, les calanques de Marseille, le Kamcharka… Un décor qu’elle n’a pas seulement effleuré, fréquenté, utilisé. La jeune femme a aussi voulu en comprendre la formation et le fonctionnement, en découvrir les secrets et les trésors. D’où ses études en filière Science et Vie, un « éveil à l’écologie ».
Avec Marie Dorin-Habert, on parcourt la planète, on découvre les coulisses de sa quête de médailles, ses hauts et ses bas, on entre dans son intimité d’athlète, de femme, de maman (ah, la discussion avec son mari lorsque le test de grossesse a annoncé l’heureuse nouvelle…). Et le charme opère immédiatement.
Généreuse, Marie Dorin-Habert nous invite à entrer dans sa tête… Du coup, son livre est un OLNI (objet littéraire non identifié). Une biographie ? Pas tout à fait. Un carnet de routes ? Pas vraiment. Tu marches, il marche, vous marchez… moi je cours ressemble davantage à une leçon de vie.
Marie Dorin-Habert court après la vie, après sa vie. Et nous l’observons le sourire aux lèvres.
