Biathlon : 5h45 d’effort sur un VTT pour Anaïs Bescond et Marie Dorin-Habert, qui aide sa copine à l’aide de tendeurs
Au lendemain de la très longue journée inaugurale au parcours tracé autour de Serre-Chevalier (Hautes-Alpes), Anaïs Bescond et Marie Dorin-Habert disputaient, ce dimanche, une nouvelle étape de l’Alps Epic. Pour rejoindre Puy-Saint-Vincent (Hautes-Alpes) sur plus de 50 kilomètres, il a fallu 5h45 d’effort aux anciennes biathlètes, unis dans l’effort et la douleur. A l’arrivée, elles se sont confiées à Nordic Magazine, comme elles le font chaque jour.
« C’était bien que ce soit plus court, commence Marie Dorin-Habert, heureuse de pouvoir se reposer une grande partie de l’après-midi alors qu’elle fête ses 36 ans ce dimanche. On a le temps de décompresser. Sinon, cette deuxième étape proposait un parcours vraiment très beau avec une première montée très raide et une descente bien trop technique pour nous à cause des cailloux. Ensuite, tout le reste était parfait ! »
Anaïs Bescond, qui avait expliqué samedi soir être « cassée de partout » après la première étape, est parvenue à récupérer, bien aidée par ses qualités d’ancienne sportive de haut niveau, pour vivre une bien meilleure journée.
« J’ai pris plus de plaisir et apprécié la course, explique-t-elle. Mais Marie m’aide beaucoup parce qu’elle a un meilleur niveau physique que moi sur la durée. On a trouvé un petit équilibre. Alors qu’elle me poussait à la main hier dans les montée, on avait prévu des tendeurs pour s’attacher aujourd’hui. Elle ne me tracte pas, mais m’allège à certains moments. C’est plus agréable même si j’en prends un petit coup à ma fierté personnelle. »
Anaïs Bescond met la tête sous l’eau
Selon Marie Dorin-Habert, finalement, « l’enchaînement n’était pas si compliqué que cela, mais, après, c’est sûr qu’on va finir la course fatiguées mercredi ». Pourtant, la multiple championne du monde de biathlon n’a pas fermé l’œil de la nuit passée : « A l’arrivée, j’étais bien, mais, après le repas, j’ai eu super chaud… Cela me lançait les jambes et j’avais mal à la tête. Je pense que j’étais en déshydratation. »
Des déboires qui n’ont pas pesé dans la balance entre Serre-Chevalier et Puy-Saint-Vincent même si le Jurassienne Anaïs Bescond raconte avoir été obligée de mettre la tête sous l’eau à un moment donné. « Il faisait trop chaud », estime-t-elle, espérant une baisse rapide du thermomètre.
Une étape d’ailleurs disputée dans de magnifiques paysages : « C’est un coin que je ne connais pas, mais c’est superbe, lance Bescond. Ils nous emmènent nous promener dans des paysages incroyables. Je me sens presque privilégiée même si j’ai la tête à l’envers et les jambes qui fument ! »
Le classement complet de la deuxième étape de l’Alps Epic
A lire aussi
- Suivez Anaïs Bescond et Marie Dorin-Habert lors de l’Alps Epic avec Nordic Magazine
- Marie Dorin-Habert et Anaïs Bescond sur l’Alps Epic #1 : « C’était très long… »
Les cinq dernières infos
- Biathlon : Denise Herrmann-Wick va devenir consultante pour la télévision allemande
- Saut à ski | « Je rêve de remporter l’aigle d’or » : Timi Zajc a la Tournée des Quatre Tremplins en ligne de mire
- Biathlon : Dorothea Wierer et la Squadra Azzurra en France pour la suite de la préparation
- Ski de fond : les installations de Borås rénovées pour les championnats de Suède
- Saut à ski : devant le biathlon, derrière le football… le saut à ski parmi les sports préférés en Allemagne