Biathlon : Justine Braisaz encensée par Martin Fourcade
Le quintuple champion olympique de biathlon, Martin Fourcade, vit décidément de beaux Jeux olympiques en ce qui concerne l’équipe de France. Consultant pour Discovery, le Catalan de 33 ans n’a pas été avare en louanges auprès de Justine Braisaz, après sa médaille d’or sur la mass-start des Jeux olympiques de Pékin 2022.
« C’était une course de folie de Justine. Cette fille est un ovni, on le sait depuis longtemps. Elle est capable du pire, comme elle l’a parfois montré, mais aussi du meilleur. C’est une personnalité extrêmement attachante, qui se pose beaucoup de questions, qui réfléchit beaucoup et quand elle arrive à faire le tri et à y aller simplement comme elle l’a fait aujourd’hui, et bien elle est championne olympique ! », s’est-il exclamé au micro d’Eurosport.
La réaction de Martin Fourcade en vidéo
Il poursuit : « Cela fait longtemps qu’elle est sur la coupe du monde, elle est arrivée en tant que « diamant brut » en 2015, et depuis, elle est capable de coups d’éclat comme à Antholz (Italie) ou au Grand-Bornand (Haute-Savoie), en 2018. C’est la plus belle de ses victoires, aujourd’hui, avec ce titre olympique. C’est tellement mérité pour une athlète qui est une très grosse travailleuse et qui a cette personnalité si attachante. »
Le Catalan n’a pas été insensible à ce nouveau sacre de l’équipe de France de biathlon, prolifique sur cette édition : « Je suis heureux pour le staff des filles même si je sais que ce sera un sentiment doux pour sa copine Julia Simon, mais aussi amer vis-à-vis de sa course qui échoue si près du podium qu’elle convoitait tant et dont elle pouvait légitimement rêver après un début de saison idéal. Il y a beaucoup d’émotion aujourd’hui, j’ai du mal à faire la part des choses entre l’ancien camarade et le consultant aujourd’hui mais un grand bonheur pour Justine », a-t-il réagi, avec un grand sourire, n’arrivant pas vraiment à conserver cette neutralité qui le caractérise si bien habituellement.
Martin Fourcade, comme un symbole, conclut : « C’est génial pour toute cette équipe féminine qui, depuis quelques années, vit un peu dans l’ombre des résultats des garçons et qui n’avait rien à leur envier sur ce début de saison. Malgré la belle médaille d’argent d’Anaïs Chevalier, l’équipe féminine a un peu été éclipsée par les performances stratosphériques de Quentin Fillon-Maillet. Aujourd’hui, c’est une championne olympique pour le biathlon français. Il n’y en a pas tant que ça, Florence Baverel, Anaïs Bescond, Marie Dorin et bien sûr la triplette d’Albertville. C’est une immense émotion pour tout le clan français. »
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