Biathlon : un an après son départ à Oslo, Julie Baverel arrête sa carrière
Ce jeudi soir, la biathlète doubiste Julie Baverel a annoncé sur Instagram avoir décidé de mettre un terme à sa carrière sportive. Partie à Oslo (Norvège) il y a un an dans le cadre de ses études à Science Po, elle avait intégré le prestigieux Holmenkollen Biathlon, s’entraînant parfois aux côtés d’Ingrid Landmark Tandrevold.
Seulement, les résultats n’ont pas été à la hauteur de ses attentes et Julie Baverel a donc pris la décision de s’arrêter.
« Si je rencontrais cette petite Julie de 10 ans, à ce moment-là, elle me demanderait sûrement : « Alors, dis-moi, on a réussi ? On est devenues championnes de biathlon comme Martin Fourcade ? » Je lui dirais que non, on n’a pas réussi. Alors, profondément déçue d’elle-même, elle me dirait : « Mais pourtant… on s’était promis de ne rien lâcher, jamais. » Je lui dirais de ne pas s’en vouloir, car on avait tout donné. Peut-être même trop, par peur de ne jamais être assez. Faisant de nous-mêmes notre plus grande adversaire, pendant toutes ces années », écrit-elle joliment dans un texte émouvant.
« On repart aujourd’hui le cœur et la tête chargés de souvenirs, d’apprentissages, de rencontres et d’émotion »
« Je sais qu’on avait osé rêver grand. Bien plus grand que ces quelques médailles. Je lui dirais alors que, même si ce n’est pas la fin espérée, on repart aujourd’hui le cœur et la tête chargés de souvenirs, d’apprentissages, de rencontres et d’émotion », continue-t-elle.
Elle se souvient ainsi des « séances de montée de marches d’Arçon, de tir le vendredi sous la pluie avec l’ES Saugette », « des sorties passées à refaire le monde avec Eglantine Lombardot, [sa] plus fidèle acolyte de plans bourbiers », « les tours de stade dans les pas de Loane Baverel », « les innombrables heures et kilomètres d’entraînement avec [sa] deuxième famille du Massif jurassien sans oublier les parties de tarot mexicain et les débats mouvementés » ou « les séances enchaînement lever et coucher de soleil (c’est l’avantage d’avoir 4 heures de lumière par jour) à Beitøstolen avec le Holmenkollen Biathlon ».
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