Biathlon : les Italiens croient en leurs chances de médaille sur la première épreuve des Mondiaux
A 14h30, le rideau se lèvera enfin sur les championnats du monde de biathlon de Lenzerheide (Suisse). En effet, sur le relais mixte d’ouverture, les meilleurs quatuors alignés vont se disputer les premières médailles de cette échéance planétaire qui en fait saliver plus d’un depuis de nombreux mois.
Parmi les prétendants à ces précieux métaux, on retrouve notamment les Italiens. Orphelins de Lisa Vittozzi, vainqueure du gros globe de cristal l’hiver dernier et titrée sur l’individuel à Nove Mesto (République tchèque) l’an dernier, les transalpin forment une équipe inédite ce mercredi.
Lors du premier relais, Hannah Auchentaller aura la lourde responsabilité de lancer sa formation dans les meilleures dispositions. « Je suis contente de retrouver cette ambiance. Après l’étape d’Antholz, j’ai passé quelques jours au lit car j’ai eu la grippe, mais j’ai bien récupéré et je suis prête à apporter ma contribution à ce relais, affirme la jeune femme de 23 ans au micro de sa fédération. L’important sera de rester concentrée pour transmettre le relais à Dorothea [Wierer, NDLR] après avoir donné le meilleur de moi-même en piste. »
Dorothea Wierer et Lukas Hofer veulent faire parler l’expérience
Pour Dorothea Wierer, ce relais mixte n’est en revanche pas une nouveauté. En onze éditions mondiales, la star de la formation italienne y a participé à neuf reprises en récoltant notamment deux médailles d’argent et une autre en bronze. Toutefois, la biathlète de 34 ans, qui dispute là ses derniers Mondiaux, n’est vraiment en phase avec la piste helvète.
« C’est une piste difficile, à laquelle s’ajoute cette neige printanière que je n’aime pas, espérons que nous aurons du matériel qui nous aidera. Dans le relais je vais essayer d’apporter ma contribution, le pas de tir semble facile mais si un peu d’air arrive d’en bas, cela devient difficile, concède-t-elle, prudente. Je me sens un peu moins bien qu’aujourd’hui [mardi, NDLR] en terme de condition physique. J’espère me sentir mieux de course en course. »
Lui aussi expérimenté sur ce genre d’évènement, Lukas Hofer a à cœur de faire briller les couleurs de son pays en Suisse. « Nous ne saurons que pendant la course où nous en sommes. J’ai passé de nombreux jours en altitude pour me préparer de la meilleure façon possible. C’est une piste difficile, il fait chaud et sur cette neige, il y a toujours besoin de travailler, avoue-t-il pour sa part. Le pas de tir n’est pas difficile, mais je suis sûr que nous verrons beaucoup d’erreurs. Vivre des championnats du monde vous donne beaucoup d’expérience et durant toutes ces années de carrière, j’ai vécu beaucoup d’émotions. Je veux m’en servir sur chaque course. »
Enfin, pour tenter de faire monter l’Italie sur le podium, Tommaso Giacomel se sait capable de rivaliser avec les tous meilleurs depuis quelques semaines. « J’arrive aux championnats du monde en bonne forme et je pense que je suis prêt. Après trois podiums d’affilée en coupe du monde, nous nous sommes bien entraînés à Antholz, indique-t-il. Je connais les pistes de Lenzerheide qui sont toujours exposées au soleil et la neige est donc très humide. Je suis convaincu que nous avons une équipe compétitive. »
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