Biathlon : les Norvégiens n’ont pas la solution face aux Français
En difficulté sur le sprint disputé vendredi, les Français ont une nouvelle fois remis les pendules à l’heure sur le relais masculin de la coupe du monde de biathlon d’Antholz (Italie). Ce samedi après-midi, sous le soleil transalpin, Fabien Claude, Quentin Fillon-Maillet, Eric Perrot et Emilien Jacquelin ont tout simplement survolé la compétition.
Victorieux pour la quatrième fois de suite sur ce format, les Bleus continuent de dominer une équipe norvégienne qui ne parvient pas à trouver des solutions. Les Scandinaves se sont d’ailleurs fait peur dans le final du jour face à la Suède et un Sebastian Samuelsson tout proche de faire reculer Vetle Sjaastad Christiansen d’un rang après un dernier tour à suspense.
Ces dernières années, les biathlètes de l’armada rouge avaient pris l’habitude de l’emporter sur ces épreuves en équipes. Battus par les tricolores aux Mondiaux de Nove Mesto (République tchèque), les coéquipiers de Johannes Thingnes Boe ne sont plus en mesure de survoler leurs adversaires depuis quelques mois.
« Ils nous ont encore écrasé »Johannes Thingnes Boe à la NRK
« Il n’y a rien à dire de spécial. Nous sommes encore une fois battus. C’est vraiment décevant. Nous voulions les battre [les Français, NDLR] et nous le clamions haut et fort. Ils nous ont encore écrasé et c’est tout simplement mauvais », pestait d’ailleurs ce dernier au micro de la NRK en zone mixte.
Au lendemain de sa victoire sur le sprint et l’annonce de sa retraite à la fin de l’hiver, Tarjei Boe a quant à lui été impressionné par le passage de Quentin Fillon-Maillet, adversaire contre qui il se battait sur la piste : « J’ai été mis à rude épreuve par Quentin Fillon-Maillet. Il est déchaîné en relais cette année. J’ai vraiment eu du mal à le tenir », confie-t-il.
« Je pense que nous avons l’air très mauvais. Nous ne sommes pas encore là où nous devrions être, mais je pense que la France est aussi extrêmement forte, ajoutait le vétéran de sa formation. Ce sont les Français qui font le spectacle et c’est ça la différence. »
Nouveau numéro un mondial après avoir récupéré le dossard jaune à son compatriote Johannes Thingnes Boe lors du sprint, Sturla Holm Lægreid était lui aussi admiratif des performances tricolores. « La France a encore été la meilleure sur ce relais. Les Français se sont d’ailleurs toujours montrés à la hauteur, admet-il. Nous ne sommes tout simplement plus les meilleurs au monde et nous devons nous en rendre compte. »
Au-delà de la baisse de niveau qu’il évoquait, Johannes Thingnes Boe a également tenu à rendre hommage aux prestations françaises qui rendent la tâche encore plus difficile à sa nation : « Il n’y a pas que nous qui sommes devenus mauvais. Les Français sont devenus très bons. C’est assez impressionnant », avoue-t-il.
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