Biathlon : Ingrid Landmark Tandrevold en pleurs à Nove Mesto
Jeudi, sur le relais mixte simple des championnats du monde de biathlon de Nove Mesto (République tchèque), Johannes Thingnes Boe et Ingrid Landmark Tandrevold se sont adjugés la médaille de bronze après avoir été dans la lutte pour le titre face à Quentin Fillon Maillet et Lou Jeanmonnot jusqu’au dernier tir.
Au dernier debout, la Norvégienne a finalement craqué contre la Française. Sous la pression, elle a même visité l’anneau de pénalité. Des erreurs qui n’ont donc pas empêché les Scandinaves de grimper sur le podium.
« Nous avons gagné une médaille et nous en sommes vraiment très contents. Surtout moi qui ai eu quelques problèmes depuis le début des Mondiaux, expliquait la jeune femme sur Instagram. Mais j’ai ensuite dû rester en zone mixte pendant 30 minutes pour expliquer à maintes reprises pourquoi j’ai loupé mes balles. C’est le cinquième ou le sixième jour consécutif que c’est comme ça. Cela devient un peu dur. »
Quelques minutes après avoir répondu aux nombreuses sollicitations, la biathlète a fondu en larmes comme l’on révélé nos confrères de TV2. Absente de la conférence de presse de son équipe programmée ce vendredi matin, elle a tout de même pu compter sur un soutien de taille. Celui de Johannes Thingnes Boe.
En effet, ce dernier a même mobilisé toute sa sélection pour réconforter sa compatriote : « J’ai vu comme elle était dans le stade. Quand je suis remonté à l’hôtel, je me suis dit qu’il fallait qu’on se réunisse pour l’accueillir en chanson et de manière plus joyeuse. C’était très sympa et elle le mérite », racontait d’ailleurs ce dernier.
Ole Einar Bjoerndalen pas d’accord avec Johannes Thingnes Boe
Et le champion du monde de la poursuite et de l’individuel n’a pas hésité à également défendre Ingrid Landmark Tandrevold face aux médias. « Si j’avais été elle, j’aurais coupé le contact avec les médias durant les Mondiaux depuis longtemps, détaillait-il. Je pense que les médias doivent s’adapter un peu. Si ce n’est pas le cas, il faudra peut-être qu’ils fassent l’impasse sur sa présence en zone mixte dans les prochaines années. »
Un avis qui n’est d’ailleurs pas vraiment partagé par Ole Einar Bjoerndalen, consultant pour TV2 : « Vous êtes obligé de passer par la zone mixte après la course. C’est rare que ce ne soit pas le cas. Je ne pense pas que cela soit le pire pour elle. Le pire, c’est probablement les conférences de presse », déclarait l’ancien biathlète.
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