Biathlon : « Un format qui incite à la précipitation », estime Jean-Paul Giachino
Ce samedi après-midi, le premier relais mixte simple de l’hiver a eu lieu à Oberhof (Allemagne), dans la forêt de Thuringe. Une course, remportée par la Russie, qui a été le théâtre de passages derrière la carabine totalement manqués : les vingt-sept duos engagés ont effectivement cumulé la bagatelle de 373 balles de pioche et de 48 tours de pénalités !
Fabien Claude et Anaïs Chevalier, onzièmes, ont notamment tourné à cinq reprises et pioché dix-huit fois, signant la pire prestation de la course sur le pas de tir. Si le vent était présent sur l’Arena am Rennsteig, il n’explique pas tout selon Jean-Paul Giachino, coach du tir tricolore interrogé par La Chaîne L’Équipe : « C’est un format [avec une boucle de ski de fond de 1 500 mètres seulement, NDLR] qui incite à l’excitation, à la précipitation et à la nervosité, explique-t-il. C’est le piège dans lequel il ne faut pas tomber, mais il est très facile de s’y faire piéger. »
Une précipitation faisant sortir les biathlètes de leurs marques et de leurs schémas de tir. « Cela suffit à mettre les balles dans le décor, image Jean-Paul Giachino. Pour briller, l’athlète doit simplement répéter ce qu’il a l’habitude de faire. » Ce qui semble être plus simple à dire qu’à faire à la lecture des résultats de ce relais mixte simple allemand.
Les cinq dernières infos
- Ski de fond : Emil Iversen et Johannes Hoesflot Klæbo vont s’entraîner ensemble
- Saut à ski : la composition de l’équipe nationale norvégienne pour les Jeux européens d’été
- Biathlon : du beau monde au City Biathlon Wiesbaden
- Biathlon | Jean-Pierre Amat après le premier stage de la saison de l’équipe de France de biathlon : « On avait envie d’attaquer la saison par quelque chose de nouveau »
- Ski de fond : Hans Christer Holund célébré par tout un stade