Biathlon : début des hostilités à Oberhof
Ce mercredi à 14h45, le premier coup de canon des championnats du monde de biathlon d’Oberhof (Allemagne) sera donné pour lancer le relais mixte, épreuve d’ouverture de cette quinzaine qui s’annonce magique.
« Le public sera nombreux à s’amasser le long des tribunes pour voir briller les athlètes. Toujours au rendez-vous dans l’arène, c’est lui le véritable cœur d’Oberhof. Un cœur battant, vibrant d’émotion, prêt à accompagner son lauréat, à lui faire pousser des ailes pour qu’il glisse plus vite sur le ruban enneigé », écrivait joliment Marie Dorin-Habert dans nos colonnes mardi pour décrire ce qui attend les acteurs.
Cette première course sera une occasion en or pour la France de débuter parfaitement ses Mondiaux. Pourtant, bien que championne olympique en 2018 et médaillée l’hiver passé aux JO, elle n’est plus montée sur le podium mondial dans ce format depuis 2017. Le tout alors que, comme le rappelait Julia Simon lundi en conférence de presse, « c’est important que ce premier relais se passe bien pour lancer les équipes masculines et féminines ».
Les « ambitions hautes » de Quentin Fillon-Maillet
Lanceuse d’un quatuor tricolore complété par Anaïs Chevalier-Bouchet, Emilien Jacquelin et Quentin Fillon-Maillet, la Savoyarde pourrait donc participer à enclencher une dynamique positive pour le groupe France. « Je crois que l’on a besoin de cet élan positif, encore plus cette année [où on est en difficulté sur le plan individuel] », estime Fabien Claude, remplaçant ce mercredi. « Quand cela marche bien sur la première épreuve, cela propulse le reste », confirme de son côté Anaïs Chevalier-Bouchet, qui aura « à cœur » de réussir son entrée dans la compétition.
Son collègue Quentin Fillon-Maillet est lui aussi ambitieux à quelques heures de participer à ce relais mixte thuringeois. « Aux Mondiaux, il n’y a pas de médaille moins importante qu’une autre ni de course de préparation. On a des ambitions hautes ! » Ce qui signifie, dans le langage du biathlète grandvallier, la victoire. Soit battre la Norvège, la Suède, l’Allemagne, l’Italie ou encore la Suisse. Et cela, la France en est largement capable.
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