Biathlon : du lourd face à Lou Jeanmonnot et Fabien Claude
Ce jeudi, c’est le super sprint, arrivé au programme des championnats du monde de biathlon en 2019 à Östersund (Suède), qui est au programme sur les pistes et le pas de tir de l’Arena am Rennsteig d’Oberhof (Allemagne). Cette épreuve électrique et hyper indécise offre, à chacune de ses sorties, des scénarios échevelés et… souvent de bonnes surprises pour la France.
Si Julia Simon et Antonin Guigonnat avaient terminé septièmes en Suède pour l’édition inaugurale, Anaïs Bescond et Emilien Jacquelin étaient bronzés en 2020 à Antholz (Italie) tandis que ces mêmes Simon et Guigonnat décrochaient le titre en 2021 à Pokljuka (Slovénie).
« On sait que, sur cette course-là, tout peut arriver, expliquait Stéphane Bouthiaux mercredi soir au micro de La Chaîne L’Equipe. Tout va tellement vite. Les écarts à skis sont très faibles et tout se passe au pas de tir. Même des équipes favorites peuvent passer à côté. »
Ainsi, Lou Jeanmonnot, aux qualités de tireuse éprouvées, et Fabien Claude, qui a déjà montré de belles choses sur ce format, ont toutes leurs chances. D’autant qu’ils sont au courant de leur titularisation sur cette épreuve depuis la coupe du monde d’Antholz.
Une concurrence (ultra) prestigieuse
Cependant, ils devront faire face, à partir de 15h10, à une concurrence prestigieuse menée par une Norvège taille patronne qui aligne Marte Olsbu Roeiseland, au repos mercredi lors de l’individuel, et Johannes Thingnes Boe. Ces deux-là avaient décroché le titre en 2019 et en 2020 tandis que le second, invaincu en 2023, va vouloir poursuivre sa razzia dorée.
Par ailleurs, la Suède, avec Sebastian Samuelsson et Hanna Oeberg, doubles médaillés de bronze mondiaux de la spécialité par le passé, sera à surveiller de très près. Tous deux auteurs de magnifiques championnats du monde jusque-là, ils pourraient faire des étincelles. « Je pense qu’ils ont une chance de battre la Norvège », estime d’ailleurs Ole Einar Bjoerndalen dans les colonnes de la SVT Sport.
Enfin, la Suisse (Niklas Hartweg, Lena Haecki-Gross), l’Autriche (Lisa Theresa Hauser, David Komatz), les Etats-Unis (Deedra Irwin, Paul Schommer), l’Ukraine (Anastasiya Merkushyna, Dmytro Pidruchnyi), l’Italie (Lisa Vittozzi, Tommaso Giacomel), l’Allemagne (Sophia Schneider, Philipp Nawrath), la Slovénie (Polona Klemencic, Jakov Fak), la République tchèque (Tereza Vobornikova, Michal Krcmar) ou encore la Belgique (Lotte Lie, Florent Claude) seront autant de nations en capacité de briller.
La liste de départ complète
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