Biathlon : Ole Einar Bjoerndalen, un palmarès qu’on ne présente plus
Ole Einar Bjoerndalen, légende du biathlon norvégien, s’est confié au travers d’un interview pour TV2 sur l’attention qu’il porte à ses médailles et son immense carrière. En route dans les grandes forêts scandinaves, il livre avoir caché un mystérieux coffre-fort qui renferme une partie de lui. Cependant, l’endroit est gardé secret. « Si vous ne révélez pas où il se trouve, vous pouvez venir le voir », disait Bjoerndalen au téléphone quelques jours plus tôt aux journalistes. L’unique renseignement que l’on connait : il se trouve quelque part en Norvège.
Le multimédaillé olympique se dit fier de son aventure et de ce qu’il a pu accomplir dans le biathlon, mais ne s’attarde pas beaucoup sur ce qui s’est passé dans le passé. « C’est juste de l’histoire », déclare-t-il.
Il est difficile de ne pas oublier une ligne du palmarès de Ole Einar Bjoerndalen. Il totalise 58 médailles aux championnas du monde et aux Jeux olympiques, dont huit médailles d’or olympiques. En coupe du monde, il a remporté quatre-vingt quinze victoires individuelles, un record.
Arrivé à destination, le mystérieux coffre s’avère être en réalité une armurerie où il entrepose la totalité de ses médailles. Les deux qui lui viennent à l’esprit sont la première, remporté à Nagano (Japon) en 1998 et la dernière à Sotchi (Russie) en 2014. Les plus symboliques pour lui.
« Le moment où j’ai eu la médaille autour du cou au stade de ski a été vraiment spécial. J’ai eu un sentiment identique à Nagano en 1998. La première et la dernière médaille d’or olympique. Deux moments que j’apprécie beaucoup », lance-t-il.
Des souvenirs indélébiles et magiques que le Norvégien préfère ne pas ressasser trop longtemps : « 20 minutes de souvenirs du bon vieux temps suffiront. »
Le passé est passé
Ole Einar Bjoerndalen n’est pas de nature nostalgique, il confie n’avoir regardé que deux fois ses médailles d’or : « Je ne les ai regardés que deux fois auparavant. Quand j’ai gagné, et à la soirée de clôture quand j’ai arrêté. » Très discret sur sa carrière et ses exploits, même ses enfants (avec sa compagne Daria Dormacheva), Xénia, neuf ans,et Minsk, un an, n’ont jamais vu sa collection. « Xenia sait que j’ai fait du biathlon et elle a vu quelques clips de moi sur YouTube, mais sinon on n’en parle pas beaucoup. »
Les preuves tangibles de l’histoire du sport norvégien restent un secret bien gardé.
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