Biathlon : les Français ont rassuré leur encadrement
Le week-end dernier, pour clôturer le dernier stage de préparation de leur saison d’entraînement, les biathlètes de l’équipe de France masculine participaient aux courses d’ouverture norvégiennes de Sjusjøen (Norvège).
Face à Oscar Lombardot, Fabien Claude, Eric Perrot, Quentin Fillon-Maillet et Emilien Jacquelin se trouvaient les meilleurs éléments du royaume, ceux contre qui ils devront croiser le fer en coupe du monde, mais aussi une horde d’ambitieux et très performants athlètes.
« Le niveau chez les Norvégiens, c’est quelque chose. Ce n’était déjà pas facile l’année dernière, mais là j’ai l’impression que ça a encore passé un cap. Quand on regarde les temps de ski, il y a quinze mecs capables de gagner en coupe du monde, c’est hallucinant », témoigne effectivement Stéphane Bouthiaux, patron du biathlon français, au micro de Nordic Magazine.
Les feux sont au vert avant le début de la coupe du monde
Présent sur place pour observer de près le niveau des tricolores, le Doubiste a pu remarquer que les courses norvégiennes, comme chaque année, avaient été de « très haut niveau ».
« Dans ce contexte, on est vraiment contents de nos gars, surtout sur le sprint où ils ont vraiment fait une bonne course. Le but était de pouvoir se situer sur les skis et valider ce qui s’est fait sur la préparation. On a ainsi vu qu’ils étaient dans le coup là-dessus, se réjouit Stéphane Bouthiaux. Ce qui a été fait n’est pas loin de valoir des [très bons] résultats en coupe du monde où il n’y aura que sept Norvégiens et pas 80 ! »
Avec trois cérémonies des fleurs décrochées par Eric Perrot, Fabien Claude et Emilien Jacquelin ainsi qu’une belle réaction de Quentin Fillon-Maillet sur la mass-start après un sprint raté, le bilan tricolore penche effectivement vers le positif.
A dix jours du retour de la coupe du monde, les feux sont donc au vert pour les hommes de Simon Fourcade et Jean-Pierre Amat.
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RICHARD BIANCONI
20/11/2024 à 10 h 53 min
Si l’objectif en coupe du monde est la cérémonie des fleurs, l’espoir est permis ; mais avec tous les français à 16/20 les podiums seront impossibles, c’était presque toujours le cas durant la dernière saison.