Biathlon : les Bleus sont passés par La Féclaz avant de se rendre à Nove Mesto
Ce dimanche matin, l’équipe de France de biathlon prend la direction de la République tchèque et de Nove Mesto, lieu des championnats du monde 2024. Avant cela, ces dernières heures, c’est à La Féclaz (Savoie) que les Bleus étaient rassemblés… le temps de participer, sous un magnifique soleil hivernal, à un sprint du circuit national gagné par Eric Perrot et Lou Jeanmonnot.
« Cela fait plaisir de revenir à la compétition devant le public français. On n’a pas souvent la possibilité de se produire devant lui et, là, l’occasion s’y prêtait bien avec ce sprint placé à une semaine de celui des Mondiaux », expliquait dans la foulée à Nordic Magazine Simon Fourcade, le coach du groupe masculin.
Un avis partagé par Cyril Burdet, son alter ego du collectif féminin : « On venait ici remettre un dossard pour terminer la phase de préparation tout en sachant qu’on va encore gagner en fraîcheur sur les jours nous séparant du lancement de la compétition. »
Un bain de foule bienvenu avant le saut dans le grand bain
Pour les tricolores, ce sprint féclazien constituait donc une mise en situation réelle. « C’est mieux que de faire cela tout seul ou lors d’un contre-la-montre face à quelques athlètes seulement », confirmait le Jurassien Quentin Fillon-Maillet, huitième à 7/10.
« C’était essentiel parce que c’est autre chose que d’essayer de se faire la peau à l’entraînement. Là, il y a un dossard sur le dos, un chrono et un classement », complétait de son côté le Vosgien Fabien Claude, heureux, après deux semaines de coupure, de s’être « remis dedans » à l’occasion de cette course.
Par ailleurs, ce court passage par le massif des Bauges a permis aux Bleus de prendre des forces et un immense bain de foule à la maison avant de partir à Nove Mesto. « On se faisait pousser dans la bosse, c’était génial », se réjouissait notamment Jeanne Richard, deuxième de la compétition féminine. Sophie Chauveau, elle, se disait étonnée par « tout le monde » présent le long de la piste savoyarde. « Le public français est toujours au rendez-vous, reconnaissait Emilien Jacquelin. C’est super de voir l’engouement pour notre sport. »
Julia Simon, enfin, trouvait « cool et plaisant » de se produire à la maison… même si la pression n’était pas la même que sur le circuit mondial. « Mais c’est bien pour le circuit français et les jeunes qui peuvent se jauger. C’est intéressant pour tout le monde », terminait la championne du monde en titre de la poursuite.
(Avec Pablo Henriques, à La Féclaz)
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