Biathlon : les Françaises veulent le globe du relais
Remontons le temps d’un an. Le 3 mars 2022, au retour des Jeux olympiques de Pékin 2022, les biathlètes françaises jouaient le petit globe de cristal du relais à Kontiolahti (Finlande). En tête avant la dernière épreuve de l’hiver, les Bleues allaient alors connaître une course compliquée. Pourtant, le collectif parvient à se maintenir à une place convenable pour s’assurer le précieux trophée. Jusqu’au drame.
« On a le droit à trois balles de pioches et j’en avais six sur ma carabine, mais j’en ai perdue une sur le couché. Je n’ai pas pu la récupérer et j’ai engagé un chargeur sur le debout pour une de mes trois pioches. Je n’ai pas le droit de le faire, mais je ne le savais pas. On est donc disqualifiées. Je suis dégoûtée et désolée. On aurait pu remporter le globe du relais et ce n’est pas le cas à cause de moi », regrettait ainsi à l’arrivée Justine Braisaz-Bouchet. Par-dessus le marché, l’équipe de France féminine perdait tout espoir de glaner la coupe des nations.
Une revanche à prendre
Revenons à ce 11 mars 2023. Douze mois plus tard, quasiment au bout d’un hiver où les Bleues ont toutes été à la hauteur, le petit globe de cristal du relais est de retour dans le viseur au matin de l’épreuve d’Östersund (Suède). Vainqueures de deux des quatre relais déjà disputés, les Françaises seront d’ailleurs privées de leur leader Julia Simon, préservée en vue de la lutte pour le classement général.
Avec Lou Jeanmonnot, Chloé Chevalier, Caroline Colombo et Anaïs Chevalier-Bouchet, cependant, le quatuor sera plus que compétitif pour effacer la déconvenue du relais des Mondiaux terminé sans médaille.
« Ce globe, c’est un objectif, confirme Cyril Burdet, leur coach, à Nordic Magazine. Mais ce qui nous intéresse surtout, c’est de réaliser un nouveau relais plein après la déception des Mondiaux qui est toujours présente. Si on arrivait à terminer cette saison des relais sur une bonne note, ce serait génial. A nous de produire notre meilleur biathlon puisqu’on sait que les Suédoises seront redoutables. »
Terminer devant les Allemandes et les Suédoises
Pour pouvoir soulever du cristal la semaine prochaine à Oslo-Holmenkollen (Norvège), la France va effectivement devoir reprendre six points à la Suède, pour le moment leader. Mais l’Allemagne, troisième à seize longueurs des Scandinaves, seront également à surveiller de près.
Quoi qu’il en soit, le chemin le plus simple pour remporter le petit globe du relais féminin pour la troisième fois après 2007 et 2012 sans sortir la calculatrice sera de gagner… ou de finir sur le podium devant l’Allemagne et la Suède.
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