Biathlon : « J’apprends de nouvelles choses chaque jour », s’enthousiasme Stina Nilsson à la veille de ses débuts en coupe du monde
Stina Nilsson, championne olympique en titre de sprint en ski de fond, va débuter son histoire avec la coupe du monde de biathlon ce week-end dans son fief d’Östersund (Suède).
Installée non loin de la Swedish National Biathlon Arena depuis maintenant quasiment un an, l’ancienne fondeuse, après s’être fait les dents sur le circuit de l’IBU Cup, a effectivement été conviée aux finales par sa fédération.
« J’en suis très reconnaissante, remercie la nouvelle coqueluche du biathlon féminin mondial au micro de la NRK. Je suis heureuse d’apprendre de nouvelles choses chaque jour et de relever de nouveaux défis. Celui-là est encore plus grand que les précédents, mais je le vois comme une opportunité de grandir. »
« Je vis mon rêve. Le chemin pour atteindre un objectif, c’est toujours cela qui compte. Pour le moment, j’apprends », expliquait-elle déjà en janvier dernier dans les colonnes du 35e numéro de Nordic Magazine.
Un tir à maîtriser
Ce chemin, donc, passe d’ores et déjà par l’élite de son sport où elle va pouvoir côtoyer Tiril Eckhoff ou Hanna Oeberg, « mes idoles », souffle-t-elle.
Sur ce week-end passé dans le comté de Jämtland, Stina Nilsson n’aura pas d’objectifs précis : elle disputera avant tout le sprint de vendredi pour apprendre, avec la volonté d’accrocher le top 60 qualificatif pour la poursuite. Pour cela, elle devra régler un tir qu’elle n’arrive à maîtriser que très partiellement depuis ses débuts dans le sport.
La semaine passée, lors des finales de l’IBU Cup d’Obertilliach (Autriche), la Suédoise, très rapide sur les skis après un début de saison compliqué dans ce secteur, a effectivement été lâchée sur le pas de tir en commettant cinq erreurs lors de l’individuel court, puis quatre et sept sur les sprints. Elle reste donc sur une mauvaise 81e place. « Pour le futur, il faut que je parvienne à améliorer mon niveau moyen en tir », explique-t-elle à Sportbladet.
« J’ai hâte de ressentir ce que c’est que de disputer une coupe du monde »Stina Nilsson à la SVT
« Je ne pense pas qu’elle aura l’un des meilleurs temps de ski, prévient l’ancienne biathlète Helena Ekholm pour Expressen. La marche est grande entre l’IBU Cup et la coupe du monde. »
« J’ai hâte de ressentir ce que c’est que de disputer une coupe du monde », salive d’avance au micro de la SVT Stina Nilsson, qui a osé faire le courageux choix des armes en avril dernier.
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