Biathlon : un pas de tir exposé au vent et un début de boucle pentu
Ce jeudi après-midi, l’Estonie, à l’occasion du sprint d’Otepää, va accueillir la toute première coupe du monde de biathlon de son histoire. Une compétition inaugurale qui va permettre aux biathlètes de découvrir, en conditions réelles, les pistes du Tehvandi Stadium après deux jours d’entraînements dans le comté de Valga.
Pour Nordic Magazine, le Belge Florent Claude et le Canadien Jules Burnotte ont accepté de décrypter le stade estonien, sur lequel ils étaient déjà venus par le passé dans le cadre de l’IBU Cup.
« La particularité du pas de tir, c’est qu’il est assez ouvert, propice au vent, commence le Vosgien. Je m’en rappelle que c’était pas mal la tempête. Selon les prévisions, cela devrait aller cette année, mais il faudra rester vigilant parce que cela a tendance à tourbillonner. » « Je me souviens que c’était venté comme pas possible », confirme le Nord-Américain.
« Il faut travailler tout du long de la piste »
Concernant la piste en elle-même, la première partie est très difficile. « En sortant du pas de tir, juste après le départ, on a une bonne côte coupée en deux par un petit morceau de plat d’une vingtaine de mètres. Cela grimpe vraiment beaucoup », explique Jules Burnotte, impressionné par cette montée comparable au mur de Kontiolahti (Finlande).
« La piste part ensuite dans les champs où c’est vallonné avec des petites bosses, des plats montants et des descentes, continue Florent Claude. Ensuite, on plonge sous le tremplin de saut à ski puis il y a une dernière bosses avant de retomber sur le stade. »
« Il faut travailler tout du long, résume le Canadien. L’arrivée sur le pas de tir se fait via une longue section de plat qui nous fait passer par le stade de football, donc si on est capable de garder notre inertie jusqu’au pas de tir, on peut y arriver assez relax. »
Un pas de tir a priori facile où il sera possible de prendre des risques en tirant plus rapidement qu’à l’habitude. « On sera moins essoufflés, mais il faudra faire avec ce facteur aérologique », analyse Florent Claude, de retour sur le circuit après avoir fait l’impasse sur la semaine passée.
Le pistes du Tehvandi Stadium d’Otepää (Estonie)
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