Biathlon : « Justine [Braisaz-Bouchet] ne rentrera en coupe du monde que quand elle sera prête et performante », explique Cyril Burdet
Maman de Côme depuis le début du mois de février, la biathlète Justine Braisaz-Bouchet va redevenir, ce printemps, sportive de haut niveau. Cependant, comme elle l’expliquait dans nos colonnes au début du mois, le but est de se donner « du temps pour reprendre progressivement et rejoindre le groupe en temps et en heure ».
Cyril Burdet, interrogé à son sujet ce mardi après-midi par Nordic Magazine, a donc logiquement indiqué y aller « étape par étape » avec la championne olympique beaufortaine. « Pour l’instant, elle est encore dans celle de la reconstruction post-natale qu’elle travaille avec son kiné. La deuxième étape, qui ne va pas tarder à débuter et qui est déjà ficelée, c’est sa période de réathlétisation construite avec notre préparateur physique. On va se donner le temps de faire les choses comme il le faut pour qu’elle soit prête à encaisser l’entraînement de haut niveau. On est tous d’accord pour dire que cela prendra le temps qu’il faudra », indique le coach savoyard.
Reprise personnalisée pour Justine Braisaz-Bouchet
Ainsi, alors que le reste du groupe de l’équipe de France féminine de biathlon reprendra les rassemblements collectifs aux alentours de la fin du mois de mai, Justine Braisaz-Bouchet ne sera pas en stage avec ses coéquipières avant la fin juillet. « Avant cela, les portes lui seront ouvertes, mais la priorité ira à la gestion de l’allaitement de sa fille, révèle Cyril Burdet. Elle aura donc une reprise très personnalisée. On est dans une année de transition pour Justine [Braisaz-Bouchet], qui ne rentrera en coupe du monde que quand elle sera prête et performante. »
Si la principale intéressée se fixe logiquement la date de l’ouverture de l’hiver prochain comme horizon, son entraîneur estime qu’il est encore « trop tôt » pour savoir si elle sera en forme dès novembre prochain. « Je ne lui mets pas de pression et je préfère qu’on prenne notre temps plutôt que de vouloir absolument anticiper [son retour] alors qu’il n’y a aucune urgence », annonce effectivement Cyril Burdet.
Concernant les modalités pratiques du retour de Justine Braisaz-Bouchet sur la coupe du monde, le coach des Bleues ne souhaite pas qu’elle soit mise en concurrence : « Ce n’est pas parce qu’elle a eu une année off que son potentiel et son palmarès ont disparu, lance-t-il. On aura suffisamment de confrontations internes à l’entraînement ou sur les compétitions automnales et de fin de préparation pour juger si elle est apte ou non pour être alignée. » La décision finale, sur les conditions de sélection, reviendra au sélectionneur Stéphane Bouthiaux.
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