Biathlon : jour de grand départ pour l’équipe de France
Ce dimanche, les biathlètes de l’équipe de France de biathlon s’envolent pour la Chine et les Jeux olympiques de Pékin 2022. Après une petite semaine passée à la maison au retour de la coupe du monde d’Antholz (Italie), l’heure est effectivement au grand départ pour Anaïs Bescond, Julia Simon, Chloé Chevalier, Justine Braisaz, Anaïs Chevalier, Paula Botet, Emilien Jacquelin, Simon Desthieux, Fabien Claude, Eric Perrot, Quentin Fillon-Maillet et Antonin Guigonnat.
Mais, quel va-t-être leur programme à l’arriver sur le sol chinois, dans quelques heures ? À leur débarquement de l’avion, les Bleus vont d’abord devoir subir un énième test PCR, sésame obligatoire pour passer la frontière. Ensuite, il faudra rejoindre Zhangjiakou (Chine) et prendre ses quartiers au village olympique, comme les Suédois, Autrichiens ou Biélorusses l’ont fait ces derniers jours.
« Cela va être une journée assez longue, expliquait Quentin Fillon-Maillet à Nordic Magazine il y a quelques heures. On nous a prévenu de prendre de l’eau et de la nourriture parce qu’on n’était pas sûr de pouvoir manger durant tout cette période. »
Des multitudes de points de repère à prendre
Ensuite, dès lundi, les tricolores skieront et tireront pour la première fois sur les pistes et le pas de tir du centre de biathlon de Zhangjiakou. « Sur ces quelques jours avant la première course, je vais m’attacher à prendre des repères sur ce nouveau stade. Par exemple, on annonce du vent, donc il faudra savoir s’il est de dos ou de face sur la piste. Bien entendu, il y a aussi pas mal d’interrogations sur le pas de tir par rapport à ce vent », indique encore le Jurassien.
L’arrivée au pas de tir, le finish, la stratégie à adopter en cas d’arriver au sprint, la gestion des températures polaires ou les pas de montée à adopter selon les difficultés seront autant de points à repérer et à prendre en compte la semaine prochaine. « Il y a une multitude de choses à prendre en compte, note le leader de la coupe du monde. Je vais essayer d’en prendre le plus possible et d’essayer de trouver ma routine olympique. »
Une routine, outre l’accès aux carabines seulement sur le site de compétition, modifiée par rapport à la normale. « J’ai pour habitude d’aller skier le matin des courses mais, là, je ne pourrais pas le faire parce qu’il faudra aller jusqu’au stade situé à une grosse demi-heure de trajet du village olympiques. Je vais donc devoir trouver d’autres solutions », indique notamment Quentin Fillon-Maillet.
Il faudra cependant le faire rapidement puisque le relais mixte d’ouverture est programmé dès samedi prochain.
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