Dorothea Wierer, la médaille olympique individuelle tant attendue
Ces dernières semaines, pour sa troisième participation aux Jeux olympiques, l’Italienne Dorothea Wierer a remporté une médaille de bronze lors du sprint, sa première individuelle lors de la compétition quadriennale. « Je pense qu’avant les Jeux, le fait qu’il me manque une médaille individuelle était plus important pour les autres que pour moi », confie-t-elle, avec du recul, à l’IBU.
Après un début d’hiver compliqué, voir Dorothea Wierer briller à Pékin n’était pas gagné d’avance. « Cela a été très difficile pour moi jusqu’au break de Noël. Je me battais pour trouver de bonnes sensations. C’était quelque chose que je traînais depuis l’automne quand j’avais eu plusieurs problèmes, dont l’insomnie », explique l’Italienne.
Le tournant d’Antholz
Mais, comme souvent, courir à Antholz (Italie) a tout changé pour Dorothea Wierer. Après une troisième place à Ruhpolding (Allemagne) sur le sprint, elle remportait la dernière course disputée avant les Jeux, la mass-start. La reine était de retour : « Cette victoire m’a tellement rassurée, il n’y a aucun doute. Avoir des bons résultats à la maison signifie beaucoup pour moi : c’est toujours une vraie joie quand je peux y performer. »
Arrivée en Chine confiante, Dorothea Wierer s’attendait à faire ses meilleures courses lors de la poursuite et la mass-start, en confrontation. Pourtant, c’est sur le sprint qu’elle allait prendre le bronze, doublée par Elvira Oeberg dans le dernier tour dans la bataille pour l’argent. « Cette médaille est une réussite fantastique, c’est comme la récompense du travail effectué, donc cela m’a définitivement donné un sentiment d’accomplissement et de sérénité », estime l’Italienne.
Un accomplissement notamment permis par la capacité dont est dotée Dorothea Wierer de briller lors des grands événements : médaillée en relais aux Jeux olympiques 2014 et 2018, elle a remporté deux gros globes et plusieurs breloques mondiales, notamment à la maison il y a deux hivers de cela. « Il n’y a aucun doute sur le fait que les championnats du monde 2020 m’ont beaucoup appris sur moi-même : la façon de gérer la pression et les attentes. Je pense que j’en suis sortie plus mature et confiante sur mes capacités », explique-t-elle.
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