Biathlon : les déçus olympiques voudront bien terminer l’hiver
Si les Jeux olympiques de Pékin 2022 ont été une réussite pour une poignée de biathlètes, Quentin Fillon-Maillet au premier rang, ils ont été un calvaire pour beaucoup d’autres. On pense notamment au Suédois Sebastian Samuelsson, aux Biélorusses Dzinara Alimbekava et Hanna Sola, à la Tchèque Marketa Davidova, à l’Autrichienne Lisa Theresa Hauser ou à l’Allemand Benedikt Doll. Tous sont repartis de Chine sans médaille tandis que Sturla Holm Lægreid, Emilien Jacquelin ou Hanna Oeberg n’ont remporté du métal qu’en relais.
« Par expérience, je sais que quand on rentre déçu des Jeux, on n’a qu’une hâte, c’est de retourner en coupe du monde pour remettre les pendules à l’heures. Ne serait-ce que pour soi, explique Sandrine Bailly à Nordic Magazine. Les Jeux ne sont qu’une parenthèse où les émotions sont multipliées par mille en positif comme en négatif. On fait tout un pataquès des Jeux, mais, finalement, si on est fort avant, ce n’est pas parce qu’on n’a pas de médaille aux Jeux qu’on est nul. Ils sauront rebondir naturellement parce qu’ils ont un orgueil des champions. »
Pour Jean-Marc Chabloz, coach du tir suédois confronté à cette situation délicate avec ses deux leaders, il faut laisser le temps à ses biathlètes de digérer la situation en les laissant tranquilles cette semaine. « C’est le moment de décompresser, mais sans tout relâcher. On leur fait confiance. Ils sont assez professionnels pour savoir ce qu’il faut faire. » L’heure du rebond est fixée au premier week-end de mars à Kontiolahti (Finlande).
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