Biathlon : Le relais mixte, format de prédilection de la Norvège
En biathlon, la Norvège a récupéré son bien, ce samedi. A Pékin, elle a repris le titre olympique de relais mixte perdu à Peyongchang au profit de la France. Son quatuor doré, Marte Olsbu Roeiseland, Tiril Eckhoff, Tarjei Boe et Johannes Thingnes Boe, s’est imposé devant les tricolores et les Russes.
Comme il y a quatre ans, Tiril Eckhoff a pourtant visité l’anneau de pénalité. Pour la première course en Chine, elle y est retournée à deux reprises. La faute sans doute aux conditions météo, avec beaucoup de vent. Mais c’était le lot de toutes les équipes. « C’est le pire moment que j’ai traversé dans ma vie. C’était sacrément dur. Le vent s’est levé d’un coup lors du tir couché. J’ai attendu, puis j’ai tenté ma chance. Sur les premières balles c’est rentré mais après c’était foutu », déclarait la Norvégienne à TV Norge.
La joie domine dans l’équipe où cette médaille d’or la libère de beaucoup de pression. « Je suis venue ici pour remporter une médaille d’or olympique, maintenant nous allons en profiter », racontait Marte Olsbu Roeiseland.
Tarjei Boe a été envahi par l’émotion : « J’ai pleuré. C’était tellement fort pour moi. J’ai de super coéquipiers. Et mon petit frère qui franchit la ligne d’arrivée en premier, ça ne pouvait pas être mieux ».
« C’était un relais
complètement dingue.
C’était si bon
et si douloureux à la fois.
C’était complètement cruel.
C’est du biathlon, en quelque sorte, c’est tellement bon » Tiril Eckhoff à TV Norge
L’improbable problème de Marte Olsbu Roeiseland
La Norvégienne, première relayeuse a connu une mésaventure lors de son premier tir. « Elle a perdu une partie du dioptre, une petite rondelle qui vient faire un trou de serrure quand on regarde. Il permet l’alignement des éléments de visée. Elle a fait appel à son staff pour que la pièce soit déposée sur le tapis et qu’elle la revisse », explique à Nordic Magazine Loïs Habert, consultant pour Eurosport.
Roger Grubben, expert de TV Norge, a déclaré que « c’était incroyablement impressionnant qu’elle réussisse à réaliser un tel tir couché (seulement une pioche), car elle n’a jamais vécu cette situation auparavant ».
« C’était un relais complètement dingue. C’était si bon et si douloureux à la fois. C’était complètement cruel. C’est du biathlon, en quelque sorte, c’est tellement bon », résume Tiril Eckhoff.
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