Biathlon : c’est le grand jour pour les Bleus
Des mois qu’ils attendent cela. Le jour du relais des Jeux olympiques de Pékin 2022. Un 15 février qui pourrait entrer dans l’histoire du biathlon français comme la date du sacre des tricolores aux JO. Parce que, si Corinne Niogret, Anne Briand et Véronique Claudel avaient placé la France au sommet de l’Olympe aux Saisies (Savoie) en 1992, les Bleus ne sont jamais parvenu à gravir ce mont.
Pourtant, les générations Patrice Bailly-Salins, Raphaël Poirée, Vincent Defrasne et Martin Fourcade sont passées par là. Mais le bilan est maigre avec trois breloques bronzées décrochées en 1994, 2002 et 2006 alors même que le relais masculin est entré au programme olympique… en 1968. « C’est évident que c’est un objectif majeur pour nous, explique Vincent Vittoz, l’entraîneur des Bleus, à Ski Chrono. C’est un moment clé dans le projet que l’on mène depuis quatre ans. »
Se créer des souvenir impérissables
« On passe 250 jours par an ensemble et on ne s’est jamais embrouillé, poursuit Emilien Jacquelin. J’aimerais tellement que quand on sera vieux, on ait une médaille olympique acquise ensemble pour se remémorer, non pas seulement une course d’un jour, mais toutes ces années qu’on a vécues ensemble. » Mais pour briser la malédiction olympique, il faudra que l’équipe de France, composée de Fabien Claude, Emilien Jacquelin, Simon Desthieux et Quentin Fillon-Maillet, ne connaisse pas de trou noir.
Le Bugiste était tombé dans le piège en 2018 à Pyeongchang (Corée du Sud). « On connaît la difficulté de briller le jour J sur une compétition olympique, confirmait d’ailleurs avec justesse Vincent Vittoz quelques jours avant le début des Jeux lors d’une conférence de presse. Mais on attend beaucoup de cette équipe. » « On n’a jamais été aussi forts », lançait de son côté le Vosgien Fabien Claude.
Ce mardi, à partir de 7h30, face aux Norvégiens, Suédois, Russes et autres Allemands, il faudra le prouver. Pour écrire la légende du biathlon français. Et se créer des souvenirs impérissables.
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