Biathlon : avec quatre médailles d’or, le roi des Jeux s’appelle Johannes Thingnes Boe
Longtemps, on a pensé que la Jurassien Quentin Fillon-Maillet serait le roi absolu des Jeux olympiques de Pékin 2022. Mais, sur le fil, c’est le Norvégien Johannes Thingnes Boe qui est venu lui chiper ce titre honorifique. Avec cinq médailles remportées à Zhangjiakou (Chine) dont quatre en or (sprint, mass-start, relais, relais mixte), le Scandinave a effectivement marqué ces XXIVes Jeux olympiques d’hiver de son empreinte.
Pourtant, sur tout le début de l’hiver, le triple vainqueur sortant du gros globe de cristal était en retrait. En difficulté sur la piste et le pas de tir et vainqueur d’une seule coupe du monde avant le lancement des Jeux, il s’est réveillé en Chine.
Comme OEB en 2002
« Physiquement, on a retrouvé le Johannes qu’on avait perdu en décembre, confirme Sandrine Bailly, consultante chez Eurosport, pour Nordic Magazine. Il avait perdu la flamme, il se cherchait et avait des doutes. Il s’est déréglé et j’ai trouvé qu’il a eu la lucidité de faire les bons choix en ne changeant pas ses plans. Il est par exemple rentré chez lui après Oberhof pour retourner voir sa famille. C’est fort d’arriver à avoir le recul nécessaire pour faire cela avant les Jeux parce qu’il en ressentait le besoin. »
Une attitude que la Haut-Bugiste de naissance met en parallèle avec celle d’Ole Einar Bjoerndalen avant les Jeux de Salt Lake City 2022, où il avait remporté les quatre médailles d’or en jeu. « Il n’arrivait plus à tirer et avait fait huit fautes à Oberhof, un truc horrible, reprend la médaillée olympique. Il avait alors reconstruit son tir et était arrivé sur les Jeux en pleine confiance. »
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1 Commentaire(s)
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Juliette
21/02/2022 à 0 h 39 min
bien sur on aime et felicite Quentin , cependant depuis des années j’admire le travail de Yohannes, son humanite, humilite et sa gentillesse. Bravo !