Qui part à Pékin ?
Pour les Jeux olympiques de Pékin 2022, la Suède n’est pas parvenue à accrocher le maximum de quotas possible. Si les féminines partiront bien à six en Chine, seuls cinq masculins sont envoyés dans l’empire du Milieu. Ainsi, on retrouvera sur les pistes du centre de biathlon de Zhangjiakou Stina Nilsson, Elvira Oeberg, Linn Persson, Anna Magnusson, Hanna Oeberg et Mona Brorsson.

Chez les hommes, le groupe sera mené par Sebastian Samuelsson, actuel quatrième au classement général de la coupe du monde, et Martin Ponsiluoma, en difficulté depuis le début de l’hiver mais champion du monde en titre du sprint. Ce sont Peppe Femling, Jesper Nelin et le jeune Malte Stefansson qui complètent le groupe. Ce sont, notamment, Oskar Brandt et Johanna Skottheim, actuellement sur les championnats d’Europe d’Arber (Allemagne), qui font les frais de la sélection des coachs.
Quelles ambitions pour les Suédois ?
« Nous avons réalisé, jusque-là, une saison fantastique, nous sommes impatient de courir en février à Pékin », déclarait Johannes Lukas, le coach en chef des biathlètes suédois, il y a quelques semaines au moment du dévoilement de la liste olympique. Il faut dire qu’avec Hanna Oeberg, Sebastian Samuelsson et Elvira Oeberg dans leurs rangs, les Suédois ont de la ressource et joueront les médailles d’or sur toutes les courses.

En relais, le mixte, programmé dès le 5 février, sera une bonne occasion de se mettre en route et de décrocher une breloque face à la Norvège, à la France, à la Russie ou à l’Allemagne. Chez les féminines, le relais sera également un gros objectif tandis que chez les hommes, comme Jean-Marc Chabloz l’indiquait récemment à Nordic Magazine, il y aura une immense bataille pour se frayer un chemin sur le podium. « On peut très bien gagner comme terminer dixième », résumait le Suisse à l’accent chantant.
Quelle préparation ?
Pour se préparer au mieux au rendez-vous olympique, les Suédois avaient programmé de longue date de zapper l’étape d’Antholz (Italie), la dernière au programme avant Pékin 2022. De suite après les courses de Ruhpolding (Allemagne), ils ont donc pris la directement de Martell (Italie) où il se sont entraînés durant deux semaines.
Un stage d’altitude qui a fait le plus grand des biens aux biathlètes suédois qui n’ont pas connu, comme cela a pu être le cas dans les rangs français, de baisse de régime physique et mentale sur cette troisième semaine de janvier. Le point positif, également, c’est le podium de Mona Brorsson, seule membre du groupe olympique venu sur les courses d’Antholz, lors de l’individuel : un résultat qui lui a permis de se qualifier pour la mass-start olympique.
Enfin, le coronavirus, pour le moment, n’est pas venu contrarier les plans de la bande menée par Johannes Lukas.
Ce qu’ils ont fait à Pyeongchang 2018
Il y a quatre ans, avec quatre médailles, les Suédois avaient réalisé un carton sur les pistes du centre de biathlon d’Alpensia, près de Pyeongchang (Corée du Sud). C’est que le jeune Sebastian Samuelsson, âgé alors de 20 ans, était allé chercher l’argent sur la poursuite derrière un certain Martin Fourcade. Une médaille que les féminines avaient également remporté sur le relais.

Mais le sommet, pour la Suède, s’était divisé en deux. Il y avait tout d’abord eu le sacre d’Hanna Oeberg sur l’individuel devant, excusez du peu, Anastasiya Kuzmina et Laura Dahlmeier. Elle devenait alors la deuxième Suédoise championne olympique après Anna Carin Olofsson, titrée sur la mass-start en 2006.
Enfin, l’avant-dernier jour des Jeux, Peppe Femling, Jesper Nelin, Sebastian Samuelsson et Fredrik Lindstroem étaient devenus champions olympiques du relais juste devant la Norvège et l’Allemagne. Une première pour la Suède après les médailles de bronze de 1968 et 1992.
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