Biathlon : « Il faut que je sois capable de retrouver la flamme et le plaisir de courir », lance Eric Perrot
Ce jeudi, et encore vendredi, le Peiserot Eric Perrot participe à la coupe de France de biathlon d’Autrans (Isère). Dans le Vercors, celui qui est monté sur le podium d’un relais en tout début d’hiver, vient retrouver de la confiance après deux dernières semaines difficiles sur la coupe du monde.
« La passe dans laquelle je suis actuellement n’est pas facile mentalement, je ne vais pas me mentir, explique-t-il avec honnêteté à Nordic Magazine après sa victoire à 7/10 lors du sprint court. Je sais que j’ai les ressources pour revenir. Ce n’est pas parce que je ne performe pas en course que j’ai perdu tout mon niveau. Je prends le temps qu’il faut pour me reconstruire et revenir petit à petit au plus haut niveau. Il faut que je sois capable de retrouver la flamme et le plaisir de courir, mais aussi ma simplicité et l’excellence sur chaque geste. »
Une confiance au tir à retrouver
Depuis plusieurs courses, Eric Perrot souffre notamment au tir. Avec encore trois fautes ce jeudi lors du sprint court autranais, il indique avoir « du mal à trouver les solutions ».
« Pourtant, je sais faire, je me le prouve tous les jours à l’entraînement, regrette-t-il. J’ai les capacités, mais il n’y a qu’une seule chose qui compte, c’est la course, et c’est un peu déboussolant de ne pas y trouver les clés. Je le répète, mais je traverse actuellement une passe difficile parce que je ne suis pas là où je voudrais être au tir, ce qui ne me permet de performer sur les circuits internationaux. C’est un peu déstabilisant et frustrant. Après, je me dis que ce sont ces moments compliqués qui m’aideront, quand je retrouverais la bonne voie, à être encore plus solide. »
Présent il y a une semaine dans la furia du Grand-Bornand (Haute-Savoie), Eric Perrot est donc redescendu en coupe de France où l’ambiance y est plus feutrée. « Je suis surtout venu ici parce que j’ai besoin de faire des courses et de mettre en place des choses sur la piste. C’est le seul entrainement qui compte pour produire de nouveau du très bon biathlon », termine-t-il.
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