Biathlon : la belle image entre Julia Simon et Ingrid Landmark Tandrevold
Ce sont des images de biathlon qui font plaisir à voir. Après s’être écroulée à l’arrivée de la poursuite de la coupe du monde d’Hochfilzen (Autriche), Ingrid Landmark Tandrevold a pu compter sur le soutien de Julia Simon. La Française a soutenu son amie, au bout de l’effort.
C’est une amitié qui ne date pas d’hier entre les deux jeunes femmes. Lors des Jeux olympiques de Pékin (Chine), la Scandinave était déjà restée allongée de longues minutes dans l’aire d’arrivé et la tricolore était venue prendre des nouvelles de la Norvégienne : « J’avais peur. Je l’ai touché mais elle n’a pas répondu. Je voulais juste voir ses yeux et essayer de lui parler. Mais c’était comme si elle dormait. Ce n’est pas souvent que nous nous voyons comme cela », racontait-elle à TV2 à l’époque.
Un épisode qui a renforcé le lien d’amitié entre les deux athlètes. Il y a encore quelques semaines, donc, la même scène se reproduisait où la numéro une mondiale retirait les skis de sa dauphine sur la course du jour. Pour Julia Simon, cela va au-delà du sport : « C’est mon amie ! Je sais ce que c’est que d’être complètement vide quand on arrive sans énergie. Ingrid sourit toujours et me dit des choses gentilles. C’est un plaisir pour moi de la rencontrer après l’arrivée et j’étais triste quand je l’ai vue dans cet état aux Jeux olympiques. Je voulais juste l’aider », répétait la biathlète des Saisies (Savoie).
« C’est une biathlète que j’admire »
Touchée par toutes ces marques d’attention et de soutien de la leader du classement général, Ingrid Landmark Tandrevold vouait toute son admiration envers elle : « Julia Simon est une fille absolument incroyable et elle est devenue une bonne amie à moi en plus d’être une bonne compétitrice. C’est une biathlète que j’admire à la fois sportivement et en tant qu’être humain », expliquait la jeune femme de 26 ans il y a quelques jours.
Une amitié au-delà du sport à laquelle tient la leader de l’équipe de Norvège en l’absence de Marte Olsbu Roeiseland, de retour en janvier sur le circuit : « Nous avons à peu près le même âge et nous sommes en compétition les unes contre les autres depuis longtemps. Thekla (Brun-Lie), qui faisait partie de notre équipe auparavant, parlait couramment Français et était très amie avec les Françaises. C’est ainsi que nous nous sommes rencontrées. J’apprécie que nous ayons un environnement où nous pouvons être de bonnes amies et où il n’y a pas autant d’hostilité entre les concurrentes », rappelait celle qui est déjà montée à deux reprises sur le podium cette saison.
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