Biathlon : une poursuite à oublier pour Quentin Fillon-Maillet
Alors qu’il pouvait espérer une belle remontée sur la poursuite de la coupe du monde de biathlon du Grand-Bornand (Haute-Savoie), Quentin Fillon-Maillet a laissé passer sa chance en commettant sept erreurs sur les tapis.
- Que vous a-t-il manqué sur cette course ?
Le tir. La course a clairement été loupée là-dessus. Il y a des interrogations car j’ai du mal à faire ce que je veux au tir. Il y a des jours mieux que d’autres. En course, je trouve qu’il y a un peu de crispation et cela entraîne des erreurs. C’était des tirs laborieux mais je ne désespère pas car il y a encore une belle opportunité demain. Si cela veut sourire, ça pourra jouer devant. J’espère que cela va tourner en ma faveur. J’ai envie de rentrer chez moi avec le sourire.
- Quand vous parlez de crispations, est-ce que vous réfléchissez trop ?
Non, il n’y a pas forcément trop de réflexion. A l’approche de ces courses, je suis plutôt détendu et je suis content d’être ici. A l’entrée du pas de tir, je suis assez lucide et quand je parle de crispation, ce sont des petites tensions dans la main ou l’épaule qui sont invisibles à l’œil nu.
- Le fait qu’il y ait la mass-start dès ce dimanche, vous permet-il de passe à autre chose ?
C’est moins motivant de jouer derrière. Ce qui n’est pas plus mal, c’est qu’il n’y a pas trop le temps de réfléchir avant la mass-start de demain [dimanche]. Ce qu’il se passe en course, je ne le ressens pas à l’entraînement donc ce sera un très bon entraînement, sérieux !
- Pour revenir sur ce que vous ressentez, est-ce dans l’immédiat ou a posteriori ?
C’est rageant car j’ai vraiment l’impression d’être en phase et d’être impliqué derrière la carabine. Toutefois, cela ne rentre pas et j’aimerais avoir la facilité de Lou [Jeanmonnot] et Eric [Perrot]. Je pense que c’est tout proche donc il faut continuer à mettre des choses en place.
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