Biathlon : Quentin Fillon-Maillet reste marqué par sa non sélection sur le relais mixte des championnats du monde de Lenzerheide
Ce mardi en fin de matinée, le Jurassien Quentin Fillon-Maillet, à peine rentré des championnats du monde de biathlon de Lenzerheide (Suisse), a convié la presse pour une conférence de presse en ligne bilan de sa compétition.
Sacré sur le relais mixte simple, argenté en relais masculin mais aussi bronzé sur le sprint et l’individuel, le Grandvallier est rentré du canton des Grisons avec le sourire. Pourtant, ses Mondiaux avaient mal démarré puisqu’il n’avait pas été retenu dans le relais mixte d’ouverture ensuite médaillé d’or.

Une éviction qui n’avait pas été du goût de Quentin Fillon-Maillet, n’hésitant pas à critiquer le choix du staff en zone mixte. Deux semaines plus tard, à tête reposée, Nordic Magazine lui a donc demandé s’il regrettait cet emportement, qui a laissé un goût amer à son entraîneur Simon Fourcade.
« Le premier à quoi ça a laissé un goût amer, c’est à moi, a-t-il répondu tout de go. Je me suis aussi permis de leur faire des petites réflexions à plusieurs reprises [pendant la quinzaine] en leur disant que je tenais ma position même après le relais mixte. J’étais déçu de ne pas y être aligné. C’est sûr que les coachs ont un choix difficile à faire. Je leur en ai parlé en priorité, mais m’exprimer [sur ce sujet] face aux médias montre que je veux être acteur. Je défends et expose mes arguments, et je tiens toujours cette position. Ce n’est pas un passage médiatique que les coachs ont dû apprécier, mais c’est une réalité [qu’il est un bon relayeur, NDLR] et j’ai pu le montrer sur les deux relais auxquels j’ai été aligné par la suite. J’ai aussi montré ma place de très très bonne athlète français sur les courses individuelles. »
« Je n’ai jamais refusé de sélection sur un relais »
Quentin Fillon-Maillet a également répété que son coup de gueule ne visait pas ses « coéquipiers de façon générale, mais plutôt la décision des coachs ».
« Je m’investi énormément dans ce format par équipes, je n’ai jamais refusé de sélection sur un relais. A chaque fois qu’on me l’a proposé, j’ai accepté, assure-t-il. Je pourrais très bien dire que je préfère faire une impasse sur un relais en décembre ou janvier pour me concentrer sur les courses individuelles. Je ne l’ai pas fait parce que j’ai envie de montrer ma place dans l’équipe et j’ai l’envie de courir dans ce format. »

C’est ainsi que le Franc-Comtois, frustré, a seulement lancé sa compétition avec l’enchaînement sprint/poursuite, terminé avec une médaille de bronze.
« Cette frustration est quelque chose qui peut m’aider, comme ça a été le cas par le passé, mais la motivation était là dans tous les cas. Ce n’est pas un aspect sur lequel j’ai envie de jouer, comme je l’ai dit aux coachs. Je n’ai pas envie qu’ils m’écartent d’une compétition pour que ça me permette d’aller chercher des succès par la suite », termine Quentin Fillon-Maillet.
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1 Commentaire(s)
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MORELLE
25/02/2025 à 17 h 33 min
Persiste et signe .
Normal il a raison et maintenant même doublement au vu des performances réalisées au championnat du monde.
François MORELLE
25/02/2025 à 17 h 39 min
Il persiste et signe et a raison c’est faire preuve de caractère, d’autant que je reste persuadé qu’il a raison, au moins sur le fond, ses performances au championnat étant là pour le prouver.
Hemmerlin
25/02/2025 à 22 h 37 min
Enfant gâté,le coach reste le patron .si cet athlète pouvait arrêter de convoquer la presse à chaque fois qu’une décision le dérange le groupe s’en porterait mieux.un petit tour en ibu cup lui permettrait peut-être de dégonfler son melon surdimensionné .allez Quentin n’en fait pas tout un fromage.on voit bien qu’avec l’âge tu ne peux pas tenir toutes les courses