Biathlon : qui est Sophie Chauveau, la Bornandine qui va découvrir la coupe du monde à Kontiolahti ?

Biathlon : Sophie Chauveau, « un gros moteur sur la piste »

La Bornandine Sophie Chauveau, 23 ans, va découvrir, ce mercredi après-midi, la coupe du monde de biathlon à Kontiolahti (Finlande). Si la biathlète née à Genève (Suisse), issue d’une famille suisse installée en Haute-Savoie avant sa naissance, en est arrivée là, c’est avant tout grâce à sa vitesse de déplacement sur les skis de fond.

« C’est un gros moteur sur la piste », confirme la Jurassienne Caroline Colombo, qui a participé à plusieurs étapes de l’IBU Cup en sa compagnie ces dernières saisons, à Nordic Magazine.

« On s’est vus régulièrement cet été sur des stages communs avec l’équipe B. On a notamment partagé des séances ensemble, sur un tour de vélo lors duquel on a pu discuter. Je l’ai aussi vu évoluer lors des courses nationales de l’automne à Prémanon et Arçon et je peux dire qu’elle est largement dans le tempo des filles du groupe A sur les skis », explique à son propos Cyril Burdet, coach physique des biathlètes françaises.

Le tir, son talon d’Achille

Très rapide sur le circuit B depuis trois hivers, Sophie Chauveau a gagné le droit de monter en coupe du monde en ce début d’hiver grâce à ses performances réalisées lors des sélections de Bessans (Savoie) début novembre. « Ma sélection a été une sacrée surprise », racontait-elle à Nordic Magazine au lendemain de l’officialisation de se future participation aux courses de Kontiolahti.

Pour le Haut-Savoyarde, ce sont donc les passages derrière la carabine qui feront, ou non, de son passage en coupe du monde un succès. « Elle a la vitesse de base, mais il faut qu’elle mette les balles, estime Cyril Burdet. C’est pour cela que le staff lui a fait confiance sur ce début de saison pour lui mettre le pied à l’étrier en coupe du monde où on va observer son comportement face au plus haut niveau. »

Un petit ami sur le podium de l’individuel masculin

« Elle a encore un petit peu de mal à se stabiliser au tir, mais elle est sur le bon chemin, assure encore la Meuthiarde Caroline Colombo. D’ailleurs, j’adore son enthousiasme, notamment à l’entraînement, c’est toujours plaisant dans un groupe. » Toujours souriante, Sophie Chauveau aborde effectivement cette première expérience dans le grand monde du biathlon avec l’ambition d’acquérir « beaucoup d’expérience ».

L'article continue sous la publicité

 

 

 

 

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Sophie Chauveau (@soso_chauveau)

La jeune femme explique avoir pris « beaucoup de confiance » ces derniers mois à l’entraînement. « J’ai conscience de ce que je suis capable de faire ! Dans ma tête, je sais qu’il va falloir que je me batte pour mettre les balles, révèle Sophie Chauveau. Je pars toujours sans penser au ski, mais en me disant qu’il faut que je me bouge les fesses pour blanchir les cibles et qu’il est hors de question d’en rater. »

Si elle parvenait à réaliser cette performance ce mercredi à Kontiolahti, elle frapperait un grand coup et pourrait, comme son petit ami allemand David Zobel mardi, monter sur son premier podium en coupe du monde.

A lire aussi

• Sophie Chauveau débarque en coupe du monde pour l’étape d’ouverture de Kontiolahti
• Cyril Burdet sur l’arrivée de Sophie Chauveau en coupe du monde : « Elle est largement dans le tempo des filles du groupe A sur les skis »
• Biathlon | Sophie Chauveau : « Je n’arrive pas à me rendre compte que je vais aller en coupe du monde »

Les cinq dernières infos

• Biathlon | Ski nordique : tout le programme de la semaine nordique08/02/2023
• Biathlon : ce que le stage de préparation de Seefeld a apporté aux biathlètes français avant les Mondiaux d’Oberhof08/02/2023
• Ski de fond | Jules Chappaz : « J’ai vraiment envie de faire quelque chose à Planica »08/02/2023
• Biathlon | Oberhof : le relais mixte, occasion en or pour lancer les Mondiaux des Bleus08/02/2023
• Biathlon | Oberhof : les favoris pour les médailles d’Enora Latuillière08/02/2023