Biathlon : personne ne manque à l’appel d’Östersund
Toutes les stars mondiales du biathlon se trouvent actuellement en Suède. Entre l’IBU Cup, qui se lance ce jeudi à Idre (Suède), et la coupe du monde, dont les grands débuts sont prévus samedi à 11h45 à Östersund (Suède), le centre névralgique du biathlon se trouve, en cette dernière semaine du mois de novembre, dans le royaume scandinave.
Après une longue préparation printanière, estivale puis automnale, personne n’avait envie de rater le coup d’envoi. C’est ainsi que les plus grands biathlètes de la planète seront sur les pistes de la Swedish National Biathlon Arena d’Östersund pour les premières joutes hivernales.
L’équipe de rêve norvégienne
La Norvège, encore une fois ultra favorite pour la coupe des nations que ce soit chez les hommes ou chez les dames, arrive dans le pays voisin avec une dream team.
Tiril Eckhoff, Marte Olsbu Roeiseland et Ingrid Landmark Tandrevold chez les féminines et le quintet Johannes Thingnes Boe, Sturla Holm Lægreid, Tarjei Boe, Vetle Sjaastad Christiansen, Johannes Dale chez les hommes peuvent toutes et tous l’emporter à n’importe quel moment de la saison.
De quoi donner les chocottes aux nations adverses avant même le début des hostilités.
La France armée pour rivaliser
Pourtant, en face, il y aura du beau monde. Notamment du côté de la France avec la présence de Quentin Fillon-Maillet, trois fois numéro trois mondial ces derniers hivers, Emilien Jacquelin, blessé cet été mais revanchard et motivé comme jamais, et Simon Desthieux, auteur d’une deuxième partie d’hiver du tonnerre en début d’année civile. Fabien Claude et Antonin Guigonnat pourraient également tirer leur épingle du jeu.
Chez les dames, Anaïs Chevalier et Anaïs Bescond, pour leur dernière saison olympique, voudront briller tout comme Justine Braisaz, Julia Simon et Chloé Chevalier, en net progrès à Sjusjøen (Norvège) au milieu du mois.
Une concurrence internationale toujours aussi dangereuse
Pour trouver de la concurrence, il faudra regarder du côté de la Suède. À la maison, Hanna Oeberg, Sebastian Samuelsson, Elvira Oeberg, impressionnante sur les skis en ce début d’hiver, Martin Ponsiluoma ou encore Stina Nilsson voudront marquer, d’entrée, leur territoire.
L’Allemagne de Denise Herrmann, Benedikt Doll, Franziska Preuss ou Erik Lesser aura également son mot à dire tout comme la Tchèque Marketa Davidova, la Biélorusse Dzinara Alimbekava, le Russe Alexander Loginov, les Italiennes Dorothea Wierer et Lisa Vittozzi ou l’Autrichienne Lisa Theresa Hauser.
Début de saison oblige, une surprise n’est pas non plus à exclure. On l’a vu l’année passée avec l’arrivée de la météorite Sturla Holm Lægreid, qui va tenter de confirmer son exceptionnel hiver 2020/2021 à partir de samedi. « Il sera très intéressant de voir comment il abordera la saison, expliquait récemment le néo retraité germanique Arnd Peiffer sur le site de l’IBU. La façon dont il réagira en dira long sur ses progrès futurs. »
Des performances forcément scrutées de près, comme celles de tous les protagonistes, bientôt lancés pour quatre mois de compétitions.
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