Biathlon : des débuts prometteurs pour Anamarija Lampic selon son entraîneur
Les automatismes commencent déjà à se faire ressentir. La Slovène Anamarija Lampic, qui a récemment quitté le ski de fond pour se consacrer au biathlon, travaille d’arrache-pied pour s’habituer au plus vite au pas de tir.
Actuellement en stage à Pokljuka (Slovénie), le nouvel entraîneur de l’équipe nationale Ricco Gross apprécie le niveau affiché par ses protégés en ce début de préparation estivale. Si seul le leader Jakov Fak manque à l’appel, malade, le technicien allemand veut mettre en place ses méthodes de travail au plus vite.
« Il est très important pour moi que nous apprenions tous à bien nous connaître. J’ai besoin d’en savoir beaucoup sur les athlètes, et ils ont aussi besoin de rencontrer les entraîneurs. C’est un travail de longue haleine pour créer une symbiose dans un effectif. Au cours de ces premières semaines d’entraînement à Pokljuka, nous avons passé beaucoup de temps sur cet aspect-là. Nous avons beaucoup parlé, mais nous nous sommes aussi beaucoup entraînés », a-t-il assuré dans des propos repris par le site Internet de l’Association slovène de ski.
À 26 ans, Anamarija Lampic a décidé de se lancer un nouveau défi en se consacrant pleinement à une toute nouvelle discipline, alors qu’elle excellait dans sa précédente carrière de fondeuse. La vainqueure du petit globe du sprint, en ski de fond, en 2021, semble commencer à prendre ses marques avec la carabine.
« Elle a commencé de manière très prometteuse. Cela fait maintenant trois semaines qu’elle est dans le biathlon et nous sommes environ à 70% de l’apprentissage sur les tirs. C’est un bon point de départ. Elle apprend depuis le début et tout est nouveau pour elle. Je pense qu’elle est très talentueuse et que, si elle va beaucoup travailler d’elle-même, elle peut avancer très rapidement. Elle pose beaucoup de questions, elle s’intéresse à beaucoup de choses, c’est très positif », affirme Ricco Gross.
Il poursuit : « Elle s’entraîne également avec une cible en papier pour vérifier ses ressentis. Ce qui est très important, c’est que lorsque je lui demande des retours, elle peut les décrire. Elle évalue aussi très bien ce qu’il lui manque pour réaliser des tirs parfaits, ce qui est excellent. Cependant, il s’agit d’un processus qui prend au moins cinq à six mois. Bien sûr, pour l’instant, elle ne tire qu’en position couchée. Ce n’est que lorsqu’elle sera vraiment régulière ici qu’elle commencera à tirer debout. »
Anamarija Lampic a encore du pain sur la planche avant de participer aux mêmes entraînements que ses nouveaux petits camarades. La jeune championne est en tout cas sur la bonne voie, et va devoir redoubler d’intensité si elle veut être prête pour les premières compétitions de l’hiver prochain.
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