Biathlon : pas de victoire sur l’individuel depuis… près de 3 ans pour la France
Alors que la coupe du monde de biathlon de Ruhpolding (Allemagne) propose un individuel masculin en ouverture de son programme ce mercredi après-midi, l’équipe de France aborde cet exercice particulier en tant que leader de la coupe des nations.
Cependant, elle pourrait en perdre la tête après cette course puisque aucun tricolore n’est parvenu à remporter un individuel depuis… celui des Jeux olympiques de Pékin 2022 gagné par Quentin Fillon-Maillet.

Depuis, neuf individuels se sont déroulés en coupe du monde et aux Mondiaux. Le bilan ? Aucun succès, donc, mais aucun podium non plus pour les Bleus.
Cependant, pour la compétition du jour, Jean-Pierre Amat y croit : « Quand tu as une équipe de shooteurs qui font partie de ceux qui se déplacent suffisamment vite, ce qui est le cas des nôtres, ça peut claquer. Cette année, ils ont clairement passé un cap. Si l’année dernière, on n’a pas été à la fête sur les individuels, cette fois je suis confiant », annonce-t-il dans les colonnes de L’Equipe.
Le tir, élément clé de l’individuel
« On doit être sur des profils qui savent maintenir un effort constant sur la durée et qui ont des nerfs solides sur les fins de course quand il y a quelque chose à jouer », estime de son côté son binôme Simon Fourcade. Ce qui était le cas de QFM lors de son exceptionnelle saison 2021/2022.
« Pour moi, les deux profils les plus typés individuel, ce sont Quentin [Fillon-Maillet], qui pour le coup arrive à assumer les choses, et Eric [Perrot], qui est très solide sur ses tirs et sur lequel la pression du résultat à peu d’emprise. Emilien [Jacquelin] peut avoir le profil, sauf qu’avec ses qualités d’explosivité, il a tendance à en mettre un petit peu trop par moments et ça lui coûte sur la fin de course », lance encore le coach physique du clan tricolore.

Surtout, sur l’individuel, il n’y a pas de secret : les balles manquées coûtent énormément (1 minute de pénalité). C’est donc sur les tapis que les Français seront attendus. « Ce n’est pas une épreuve pour les chiens fous. Ce n’est pas une question d’énergie, c’est un problème de lucidité », termine Jean-Pierre Amat.
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