Biathlon : et si l’heureux élu n’était ni Oscar Lombardot ni Emilien Claude ?
Il y a plusieurs semaines, Nordic Magazine avait révélé que la sixième et dernière place masculine en coupe du monde allait se jouer, lors des deux premières courses des sélections de Bessans (Savoie), entre Emilien Claude et Oscar Lombardot. S’entraînant tous les deux cet été en équipe de France A, mais possédant le statut équipe de France B, ils doivent effectivement se disputer le ticket d’entrée dans le grand monde ce week-end.
Cependant, les sélections seront plus ouvertes qu’annoncé précédemment. « Cette sixième place en coupe du monde, ce n’est pas uniquement eux qui peuvent la prendre, explique ce vendredi après-midi Jean-Pierre Amat, coach de tir des Bleus, à Nordic Magazine. Si un gamin du groupe relève est devant aux sélections, ce sera lui qui viendra en coupe du monde. » « On a souhaité ouvrir un petit peu les portes et les possibilités de manière à motiver les troupes et rendre la chose accessible au plus grand nombre, et notamment aux seniors de la relève Rémi Broutier, Ambroise Meunier, Sébastien Mahon, Théo Guiraud-Poillot et Paul Fontaine », complète Simon Fourcade.
Cependant, comme l’indique le vieux sage du biathlon français, le Bassurois Emilien Claude et le Doubiste Oscar Lombardot partent naturellement avec une longueur d’avance grâce à leur préparation passée avec les meilleurs tricolores.
« Les deux ont bien travaillé cet été et il y a beaucoup de séances où ils étaient forts, estime le Chambérien. Pour arriver à les battre tous les deux, il faudra vraiment être bien donc il y a beaucoup de chances qu’un des deux monte. Ce serait d’ailleurs un petit crève-cœur personnel qu’aucun ne prenne le ticket ! »
Avec Thomas Bray, à Bessans (Savoie).
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1 Commentaire(s)
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Michel Davesnes
10/11/2023 à 21 h 14 min
Je ne comprends pas pourquoi on change la procédure en cours de route. Jusqu’ici, ça devait se jouer entre Émilien Claude et Oscar Lombardot. Et tout d’un coup ça devient plus ouvert. Si Oscar et Émilien se plantent (ça peut arriver sur des courses d’un jour, vous les fracassez tous les deux. Bravo pour le sens de la psychologie des coachs. Continuez comme ça et vous aurez le même problème entre les athlètes et les entraîneurs que la saison dernière.