Pékin 2022 : un site olympique toujours mystérieux
Depuis de longs mois, les conditions climatiques attendues sur le stade de biathlon des Jeux olympiques de Pékin 2022, situé dans la région de Zhangjiakou, font parler tous les acteurs du circuit mondial. C’est que des températures basses et de fortes rafales de vent sont attendues sur le site olympique en février prochain.
C’est ainsi que les Norvégiens s’entraînent avec d’immenses ventilateurs ou que les Français, comme Simon Desthieux l’explique dans le nouveau numéro de Biathlon Magazine, travaillent sur les vêtements utilisés lors de la quinzaine olympique et notamment des gants chauffants.
Des questions sur la luminosité
Jean-Marc Chabloz, le coach suisse du tir suédois, a pourtant confié à Nordic Magazine que, selon les dernières informations venues de Chine, « il semblerait que le vent soit moins fort que ce que l’on pensait au départ ». Une information importante en vue de l’échéance quadriennale. « J’aurais quand même voulu en savoir un peu plus sur la luminosité parce que les compétitions se dérouleront de nuit », explique encore ce grand perfectionniste, pionnier du biathlon suisse.
Ce n’est qu’à leur arrivée en Chine à quelques jours du début des hostilités que les meilleurs biathlètes de la planète feront la découverte du stade olympique situé à 1 800 mètres d’altitude. Au contraire des athlètes locaux de Jean-Pierre Amat, Ole Einar Bjoerndalen et Darya Domracheva, qui n’ont pas quitté le pays l’hiver dernier à cause de la pandémie de coronavirus.
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