Biathlon : Lou Jeanmonnot, Anaïs Chevalier-Bouchet, Chloé Chevalier et Julia Simon en pionnières ?
Ce samedi, si la météo le permet, c’est jour de relais sur les pistes et le pas de tir de l’Arena am Rennsteig d’Oberhof (Allemagne), lieu des Mondiaux 2023 de biathlon. Une journée attendue depuis longtemps par l’équipe de France féminine, déjà vainqueure à deux reprises dans l’exercice cet hiver et favorite pour accrocher un tout premier titre planétaire à son palmarès.
Parce que, si Véronique Claudel, Anne Briand et Corinne Niogret sont devenues championnes olympiques en 1992, jamais les Bleues ne sont montées sur le toit du monde malgré douze médailles remportées depuis trente ans.
« Le relais féminin est un petit peu l’ombre noire à notre tableau et je voudrais qu’on aille chercher ce titre parce que cela fait quelques années qu’on est très fortes, mais il y a toujours un paramètre qui nous échappe », expliquait Julia Simon à Nordic Magazine avant le début des Mondiaux. Il faut dire que les Françaises n’ont plus ramené une médaille mondiale collective depuis 2017 et le bronze d’Anaïs Chevalier-Bouchet, Célia Aymonier, Justine Braisaz-Bouchet et Marie Dorin-Habert.
Un objectif collectif « coché depuis juin »
La première, seule rescapée du quatuor, plaçait d’ailleurs à son arrivée en Thuringe cette épreuve comme un véritable « objectif ». « Vue la dynamique de groupe, c’est une super année pour le faire, analysait-elle. On a prouvé cette saison qu’on pouvait toutes être présentes [en relais]. On s’est montrées qu’on pouvait le faire. C’est un objectif personnel parce que je n’ai jamais eu de titre en relais, mais aussi collectif parce que c’est quelque chose qu’on a coché depuis juin. »
D’ailleurs, en mettant sa leader Julia Simon au repos jeudi lors du relais mixte simple, le staff français a mis toutes les chances de son côté pour atteindre son but. « Malgré toute son expérience, Jean-Paul Giachino n’a jamais connu de titre de champion du monde. Si on arrive à le faire pour lui, ce serait super », notait finalement dans un sourire Cyril Burdet, le coach du groupe.
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