Biathlon : Simon Desthieux raconte sa joie d’être leader du général
Ce dimanche, en terminant cinquième du sprint d’Östersund (Suède), le Bugiste Simon Desthieux s’est emparé, à égalité avec Johannes Thingnes Boe, du dossard jaune de leader de la coupe du monde de biathlon. Seulement sixième Français de l’histoire à obtenir la précieuse étoffe, le biathlète d’Hauteville-Lompnes (Ain) se confie.
- Dans quel état d’esprit êtes-vous après l’officialisation de votre leadership au classement général de la coupe du monde ?
Je suis forcément heureux et sur un petit nuage ! C’est génial, un très beau moment à vivre. On verra la suite et si c’est éphémère ou non, mais j’ai simplement envie de profiter du moment. C’est le rêve de toute une carrière. Quand j’ai fais le bilan de la saison passée, je me suis demandé qu’elle serait la prochaine étape. Je me suis dit que ce pourrait être un maillot rouge ou un petit globe. Un gros globe, c’est une quête perpétuelle sans droit à l’erreur… Aujourd’hui j’en suis là et je ne me pose pas trop de questions. Je rentre dans une belle histoire.
- Vous êtes-vous dis que jamais vous n’auriez le droit à cela ?
Je ne l’ai jamais pensé même si cela m’est déjà arrivé d’être deuxième ou troisième. Comme je dis souvent, c’est plus facile d’y arriver en début de saison parce qu’il faut un peu de temps avant que les choses ne se mettent en place. Je me suis toujours dit dans un coin de ma tête que ce serait possible de le porter un jour. Le porter au moins une fois dans une carrière, c’est beau, surtout quand on voit tous les grands noms qui l’ont eu ces quinze dernières années.
« C’est un beau symbole de le partager avec Johannes »Simon Desthieux à Nordic Magazine
- Où placez-vous ce dossard jaune sur votre palmarès ?
Bonne question ! Je ne sais pas trop… [Il réfléchit] En tout cas, je trouve que c’est un beau symbole de le partager avec Johannes qui est un bel athlète et qui l’a porté de nombreuses fois. À peine passée la ligne, il m’a dit que j’allais peut-être être en jaune. Il a tout de suite été très sincère. Il est humble et je trouve que c’est beau de le partager avec lui. J’ai beaucoup de respect pour lui parce qu’il en a énormément pour tout le monde. Ce dossard fait partie de toutes les choses que l’on veut faire quand on est un jeune biathlète. Toute ma carrière, j’ai vu Martin [Fourcade] le porter en me disant que cela devait être incroyable de l’avoir. Et aujourd’hui, je vais l’avoir pour au moins une course. C’est beau.
- Il est très symbolique ce dossard jaune pour un biathlète…
Il y a toujours eu beaucoup d’histoires autour de ce dossard. Simon Eder, un jour que Martin [Fourcade] lui avait repris, il lui avait donné son dossard comme s’il lui transmettait quelque chose de précieux. Je trouve que c’est beau parce que c’est quelque chose qu’on regarde tout le temps. Cela tient en haleine toute une saison. Ce maillot jaune est une grande quête, c’est très ambitieux de vouloir le jouer. Personnellement, je prends les courses les unes après les autres. Cela reste du biathlon, les choses ne sont pas faites à l’avance.
Les cinq dernières infos
- Combiné nordique | Championnats d’Autriche d’été d’Eisenerz : le gundersen pour Stefan Rettenegger et Lisa Hirner
- Comment maximiser vos gains avec le site de paris sportif
- Grand portrait : Cyril Burdet, la science de l’entraînement
- Saut à ski | Eisenerz : Lisa Eder et Jonas Schuster champions d’Autriche d’été sur petit tremplin
- Biathlon : une nouvelle combinaison pour l’Italie de Dorothea Wierer, Tommaso Giacomel et Lisa Vittozzi
La rédaction de Nordic vous conseille de lire aussi :
1 Commentaire(s)
Leave a Reply
Annuler la réponse
Leave a Reply
Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.
Pingback: Biathlon : dossard jaune, l’impossible quête d’un rêve – Café Crème Sport