Biathlon : pas d’avancée pour la création d’une équipe de France juniors
Au début du mois de juin, après la révélation des groupes fédéraux de biathlon pour la préparation estivale 2022, le sujet de l’équipe de France jeunes/juniors était revenu à plusieurs reprises sur le tapis. Abandonné pour des raisons budgétaires afin de concentrer les moyens sur le groupe B, il était alors question d’un retournement de situation après l’été.
Mais celui-ci n’aura vraisemblablement pas lieu, révèle Stéphane Bouthiaux, directeur des équipes de France de biathlon, à Nordic Magazine.
« D’après ce que m’avait dit Fabien [Saguez, président de la FFS, NDLR], il aurait pu y avoir une évolution en septembre, mais, aujourd’hui, on est toujours dans l’expectative notamment parce qu’on n’a toujours pas de DTN officiellement nommé [Pierre Mignerey et Alexis Gsell seraient les deux derniers candidats en lice, NDLR]. C’est donc compliqué de prendre des décisions, d’autant que, maintenant, l’hiver approche à grands pas. Je crains donc que ce soit seulement pour le printemps prochain. »
Un été passé dans les comités
En attendant, les athlètes, à l’image de Gaëtan Paturel, Violette Bony, Amandine Mengin, Anaëlle Bondoux, Edgar Geny, Adrien Baylac, Lou Thiévent ou Lola Gilbert-Jeanselme, ont passé l’été au sein de leurs comités.
« Les jeunes qui étaient supposés être dans l’équipe de France imaginée sont tous très bien encadrés, explique Stéphane Bouthiaux. On a, je pense, suffisamment de cadres dans les comités pour pallier, cette année, à cette carence. C’est dommage pour les jeunes qu’on ne puisse pas les regrouper aux mêmes endroits aux mêmes moments, mais je suis convaincu que ce ne sont pas six mois de moins d’encadrement en équipe de France qui remettront quoi que ce soit en cause s’ils doivent réaliser une belle carrière. »
L’hiver prochain, l’équipe de France sera engagée sur la quasi-totalité du circuit de la Junior Cup, offrant aux biathlètes de la relève de nombreuses occasions de briller sous la bannière tricolore. « On saura faire des regroupements cet hiver une fois que les sélections auront été établies », promet d’ailleurs le patron du biathlon français.
Un Stéphane Bouthiaux tout de même inquiet si la situation de cet été venait à se prolonger : « Ne pas avoir de U20 dans nos groupes fédéraux, n’est pas acceptable sur la durée. Ce serait vraiment mettre l’avenir de la discipline en grave danger », lance-t-il.
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