BIATHLON – Ce jeudi, la Suédoise Stina Nilsson, ancienne fondeuse championne olympique du sprint en 2018, a ouvert sa carrière internationale de biathlète lors de l’IBU Cup d’Arber (Allemagne). Quatre-vingt-dix-neuvième, la Scandinave n’a guère brillé.
Biathlon : « C’est normal que ça ne claque pas dès la première course »
Ce 14 janvier 2020 était un grand jour pour la Suède Stina Nilsson. Transfuge du ski de fond, sport dans lequel elle est toujours championne olympique en titre du sprint, la Scandinave a effectué, ce jeudi, ses premiers pas internationaux en biathlon. C’est à l’occasion du sprint de l’IBU Cup d’Arber (Allemagne) que la nouvelle coqueluche du biathlon suédois a disputé cette course inaugurale. Quatre-vingt-dix-neuvième à l’arrivée avec le cinquante-quatrième temps de ski et cinq fautes sur le pas de tir, il est peu de dire qu’elle n’a pas réalisé des débuts de rêve.
Stina Nilsson (SWE) – Nicklas Olausson
« Le biathlon, c’est un peu mieux »
« Le défi est chouette mais on voit que ce n’est pas si facile de passer du ski de fond au biathlon, commente la Dauphinoise Anaïs Chevalier, interrogée par Nordic Magazine après le sprint d’Oberhof (Allemagne). Le biathlon, ça ne s’invente pas, ça se construit. C’est du boulot et c’est normal qu’ils ne claquent pas dès la première course, ce serait trop facile. »
« Qui vous dit qu’elle pense que c’est facile ? reprend malicieusement Justine Braisaz, quatrième de la course thuringien. Elle est peut-être juste amoureuse du biathlon parce que, en effet, c’est un peu mieux. » La deuxième course de Stina Nilsson, prévue ce samedi, sera une fois encore scrutée de près par les observateurs du biathlon circus.
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Photos : Nicklas Olausson.