Moins de balles pour Stina Nilsson
Il y a un an, les chiffres avaient impressionné. C’est que quelques semaines après avoir annoncé son passage du ski de fond au biathlon, Stina Nilsson expliquait lâcher la bagatelle de 1 200 balles par semaine sur le pas de tir d’Östersund (Suède) sous l’œil expert du Suisse Jean-Marc Chabloz, coach de l’équipe nationale suédoise.
Intégrée ce printemps au groupe national en compagnie d’Hanna Oeberg, Linn Persson, Mona Brorsson, Johanna Skottheim ou Elvira Oeberg, Stina Nilsson explique ce jeudi matin dans les colonnes de SVT que son rythme d’entraînement derrière la carabine va baisser : « Je ne tirerai pas plus ou moins que les autres, affirme-t-elle. Il est évident que tout est plus facile et plus clair pour moi cette année. »
C’est qu’en douze mois, l’attraction du biathlon mondial, qui visera une place dans l’équipe olympique suédoise en début d’hiver prochain, a réalisé de belles performances. D’abord en difficulté en janvier lors de ses premières IBU Cup, elle est ensuite montée en puissance jusqu’à être sélectionnée pour les finales de la coupe du monde d’Östersund. Sur son stade d’entraînement, l’ancienne fondeuse avait marqué les esprits en terminant 26e du sprint puis 21e d’une poursuite balayée par le vent du Jämtland.
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