Biathlon : une décalage horaire à gérer pour les Bleus
Ce lundi matin, la caravane du biathlon quitte l’Europe pour le continent nord-américain. Après l’étape de la coupe du monde d’Oslo-Holmenkollen (Norvège), c’est effectivement depuis la capitale norvégienne que les meilleurs athlètes de la planète vont s’envoler, via un vol charter de l’IBU, vers Salt Lake City (Etats-Unis).
Cette semaine, le circuit planétaire revient donc dans l’Utah, et plus précisément à Soldier Hollow (Etats-Unis) sur le stade des Jeux olympiques 2002, pour la première fois depuis 2019. Seulement, pour s’acclimater, les biathlètes vont devoir appréhender huit heures de décalage en quelques jours. Du côté de l’équipe de France, certains ont ainsi adapté leur rythme de sommeil sur la fin de la semaine passée.
« Avec Eric [Perrot], on a déjà commencé à se décaler. On se couche plus tard, ce qui permet de veiller un peu plus avec des séries, avouait ainsi dans un sourire Fabien Claude à Nordic Magazine dimanche dans les entrailles du stade d’Oslo-Holmenkollen. J’ai essayé d’anticiper au maximum. »
Un vol transatlantique de 10 heures… pour 8 heures de décalage horaire
D’autres, à l’image de Julia Simon, expliquent ne rien avoir mis en place de particulier en amont du vol transatlantique de 10 heures qui les attend. « Je vais essayer de prendre l’instant présent, mais cette tournée risque de faire mal ! On verra comment gérer tout cela. Je suis en dette de sommeil depuis les championnats du monde donc je n’ai pas commencé à décaler mon sommeil, avouait la Beaufortaine samedi après son podium de la mass-start. On sera toutes dans le même cas donc ce sera à celle qui arrivera à mieux le gérer. »
La Bornandine Sophie Chauveau, elle, estime que cette épreuve ne sera « pas si compliquée » à appréhender « parce qu’on a juste à beaucoup dormir ». « Avec la fatigue des dernières compétitions, je pense que cela ne devrait pas être difficile, rigolait-elle à la suite de son succès décroché lors du relais mixte dominical. Le plus dur sera peut être de rentrer et d’enchaîner avec les championnats de France [prévus les 22 et 23 mars à Méribel, NDLR]. »
Trouver un bon rythme de sommeil
La clé sera effectivement de trouver rapidement un bon rythme de sommeil. « On a un petit peu de temps pour faire en sorte que l’organisme s’adapte, mais il va tout de même falloir dormir dans l’avion pour se mettre directement aux horaires de Salt Lake City. Là-bas, ensuite, il faudra bien manger et bien s’hydrater », anticipe Emilien Jacquelin, grand amoureux de NBA qui se dit « très content » d’aller se produire en Amérique du Nord.
Le Franc-Comtois Quentin Fillon-Maillet est d’ailleurs du même avis : « Je sais qu’il faut essayer de manger et dormir au bon moment dans l’avion, annonce-t-il. Je ne me suis jamais pris la tête avec ça donc je n’ai pas eu de stratégie particulière et j’ai vécu normalement à Oslo car la récupération est beaucoup trop importante entre les courses. »
Sa compatriote jurassienne Lou Jeanmonnot, qui va vivre son premier voyage de l’autre côté de l’Atlantique, enfin, part en totale découverte : « Mon vrai challenge est de faire un sac de 23 kg pour deux semaines », lance-t-elle dans un fou rire.
Le programme de la coupe du monde de biathlon de Soldier Hollow 🇺🇸
Vendredi 8 mars
- 20h25 : relais 4×7,5 km hommes
- 23h00 : sprint 7,5 km dames
Samedi 9 mars
- 20h25 : relais 4×6 km dames
- 23h00 : sprint 10 km hommes
Dimanche 10 mars
- 17h00 : poursuite 10 km dames
- 18h50 : poursuite 12,5 km hommes
Le programme de la coupe du monde de biathlon de Canmore 🇨🇦
Jeudi 14 mars
- 17h40 : sprint 7,5 km dames
Vendredi 15 mars
- 17h40 : sprint 10 km hommes
Samedi 16 mars
- 18h10 : poursuite 10 km dames
- 22h10 : poursuite 12,5 km hommes
Dimanche 17 mars
- 18h10 : mass-start 12,5 km dames
- 22h20 : mass-start 15 km hommes
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