Biathlon : Quentin Fillon-Maillet heureux avec ses entraîneurs
En ce début de mois de novembre, cela fait maintenant un an et demi que Jean-Pierre Amat, pour la partie tir, et Simon Fourcade, concernant la préparation physique et la partie ski de fond, ont pris la tête de l’équipe de France masculine de biathlon. Une arrivée survenue, rappelons le, après le putsch réalisé par les Bleus dans un hôtel osloïte pour pousser le duo formé par Vincent Vittoz et Patrick Favre à sortir de l’équation.
Au bout de cette deuxième préparation réalisée sous les ordres de ses nouveaux entraîneurs, le Jurassien Quentin Fillon-Maillet est à même de juger ce qu’ils lui ont apporté.
« Jean-Pierre [Amat] est quelqu’un de très intelligent et qui a un gros vécu au niveau sportif. C’est un eu comme une bibliothèque dans laquelle on va chercher une information quand on en a besoin, explique le Grandvallier à Nordic Magazine. Il est tout de suite capable de nous rassurer ou de trouver une solution. Ce que j’aime bien chez lui, aussi, c’est qu’il a une ouverture d’esprit en prenant toujours en compte notre perception, notre façon de fonctionner et notre vécu. »
« Le projet sur la partie physique, on commence à en récolter les fruits »
Une qualité collant parfaitement avec les desideratas des biathlètes tricolores à la suite du débarquement de leurs anciens entraîneurs. « Je suis à un moment de ma carrière où j’ai pas mal d’expérience et quelques résultats. Je commence à bien me connaître et je sais à peu près où je veux aller. En premier, j’attends d’un coach qu’il soit ouvert sur mon projet, mais aussi sur ceux [de mes coéquipiers] qui vont avoir des attentes différentes », indiquait effectivement Quentin Fillon-Maillet dans nos colonnes en avril 2023, quelques semaines après le coup de force d’Oslo.
Simon Fourcade, de son côté, apporte au Franc-Comtois son regard d’ancien biathlète de la coupe du monde. « Il essaye de retranscrire cela avec une partie de sa vision et, aussi, sa liberté de penser sur la façon dont on fonctionne. Il a réussi à nous comprendre, se réjouit Quentin Fillon-Maillet. Le projet sur la partie physique, on commence à en récolter les fruits, notamment avec une meilleure gestion du taux d’énergie. De façon collective, je trouve qu’on a une équipe plus forte que l’année dernière. L’atmosphère de travail est bonne, ça va dans le bon sens avec des jeunes qui nous poussent à être meilleurs ! On ne peut pas se reposer sur nos lauriers. »
Ainsi, les Bleus s’envoleront pour la Norvège, et le retour sur neige à Sjusjøen (Norvège), ce mardi. Pour Quentin Fillon-Maillet, cela lancera la préparation finale devant lui permettre de performer en coupe du monde dès les premières courses prévues à Kontiolahti (Finlande) à partir du 30 novembre.
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RICHARD BIANCONI
03/11/2024 à 10 h 07 min
Où Quentin a-t-il vu des jeunes qui poussent, Perrot est le seul, la relève me semble longue à venir. On verra au Grand Bornand combien méritent d’etre en coupe du monde. Quant’aux résultats l’an dernier, on a un peu vu Jacquelin et Perrot en fin de saison, mais pour moi c’est du au fait qu’il est difficile aux norvégiens d’accéder à la coupe du monde, alors ils doivent etre au « top » des les sélections, la forme optimale ne dure pas quatre mois, alors en Amériques, certains étaient « cramés ».