Biathlon : le bon choix pour Anamarija Lampic
Après avoir opté pour le biathlon au printemps dernier, Anamarija Lampic a dressé le bilan de sa saison au micro de nos confrères de Siol.net. Impressionnante sur les skis, la Slovène a tout de même bataillé derrière la carabine. Mais cela ne l’a pas empêché de monter sur le podium en IBU Cup ou même de rentrer dans le top 5 des étapes d’Hochfilzen (Autriche) et d’Antholz (Italie) en coupe du monde.
A 27 ans, la jeune femme s’est lancée dans un pari osé. Un passage d’une discipline à l’autre difficile à négocier. En témoigne les saisons compliquées d’une fille comme la Suédoise Stina Nilsson. Même si tout n’a pas été simple cet hiver, notamment au tir debout, elle ne regrette rien : « C’était la bonne décision. Si je n’avais pas fait de biathlon, je l’aurais regretté toute ma vie. C’était vraiment important pour moi d’apporter du changement. Il y a tellement de nouveautés ! J’ai rencontré beaucoup de nouvelles personnes. C’était génial », déclare-t-elle.
Nul doute que l’ancienne sprinteuse devrait continuer à faire mal à ses adversaires sur la piste l’an prochain. Sur le pas de tir, elle sait que le travail sera long : « Je suis toujours dans le processus d’apprentissage et cela va certainement prendre une année de plus. Il y a plein de petites choses que vous apprenez réellement au fur et à mesure et vous devez être vraiment patient. Je suis sûre d’en être capable. Mais il faut vraiment y aller pas à pas, bien réfléchir et persévérer. Dans quatre ans, je veux être une vraie biathlète professionnelle qui saura exactement ce qu’elle veut et quels sont ses objectifs », ambitionne la native de Valburga (Slovénie).
Une première saison surprenante
Concernant ses performances de l’hiver, Anamarija Lampic ne s’attendait pas à réaliser de tels résultats si rapidement : « Je ne pensais pas que cela se passerait comme ça. J’étais plus intéressée par l’IBU Cup pour la première année, et si j’intégrais le top 10 là-bas, c’était déjà un bon indicateur. Quand je suis arrivé à Hochfilzen, ma première en coupe du monde, et que j’y ai pris la cinquième place, je ne pouvais pas croire que cela était réel. C’est la performance de ma saison. […] Mais tu réalises vite que cela ne va pas arriver tout le temps. J’ai été frappée par ce premier rhume et les résultats n’étaient plus comme je le souhaitais. J’ai repris l’entraînement trop tôt puis l’angine est arrivée, et je n’y arrivais plus », explique-t-elle, déçue de sa fin de saison.
Ayant laissé planer le doute sur un possible retour sur les skis de fond lors des Mondiaux ayant eu lieu à Planica (Slovénie), la biathlète a vite refroidi ses supporters : « Je ne pense vraiment pas au ski de fond. J’aime tellement le biathlon et je sais que j’ai de belles choses à faire… Non pas que je ne veuille plus jamais concourir en ski de fond, mais je suis à un tel stade en ce moment que je suis totalement concentrée sur le biathlon. C’est le seul sport qui compte pour moi. »
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