Biathlon : une équipe de France coupée en deux
Commençons par le positif. Depuis le début de la saison, et encore tout au long du mois de janvier, l’équipe de France féminine réalise des performances remarquables. Entre Oberhof (Allemagne), Ruhpolding (Allemagne) et Antholz (Italie), les biathlètes coachées par Cyril Burdet, Jean-Paul Giachino et Patrick Favre ont amassé huit podiums individuels dont trois victoire et deux succès en relais.
« C’est un début de saison tonitruant des filles, se réjouit Stéphane Bouthiaux, directeur du biathlon tricolore, au micro de Nordic Magazine. Le bilan est excellent avec trois athlètes [Julia Simon, Lou Jeanmonnot et Justine Braisaz-Bouchet, NDLR] dans le top 6 mondial qui peuvent jouer le classement général en fin d’hiver. Tout cela se fait avec des doublés, des podiums et des victoires aussi bien en individuel qu’en relais. »
Pas de podium chez les garçons
Le sujet qui grince et qui irrite, en revanche, concerne le bilan du groupe masculin. Sans podium individuel depuis le début de la saison – soit quatorze courses –, le collectif mené par Simon Fourcade est Jean-Pierre Amat est clairement dans le dur.
« En janvier, il y a eu une belle embellie d’Emilien [Jacquelin] sur Ruhpolding et de très belles courses de Quentin [Fillon-Maillet] à Antholz, retient Stéphane Bouthiaux. Malheureusement, on n’avait pas les skis lors de la poursuite pour lutter alors que l’on a revu du Quentin d’il y a deux ans en arrière, conquérant sur la piste et à la carabine. On était dépités pour lui parce que ça valait la deuxième place. Il a retrouvé son naturel derrière la carabine et on va pouvoir s’appuyer dessus pour les Mondiaux. On a bon espoir et on sait aussi qu’Emilien Jacquelin est capable d’un exploit à tout moment. Eric [Perrot] est aussi en pleine progression et tout près du podium. J’espère qu’ils vont bien récupérer et arriver plein d’envie sur les Mondiaux pour y faire de meilleures performances que celles du début de saison. Le potentiel est là. »
Un tir qui ne passe pas pour les Bleus
Pour les Bleus, c’est clairement la réussite derrière la carabine qui pêche depuis le lancement de la coupe du monde. « Les garçons sont tout à fait lucides sur ce qu’ils leur manque pour monter sur le podium, analyse encore Stéphane Bouthiaux. Aujourd’hui, si Emilien Jacquelin avait la moyenne de tir d’un Tarjei Boe [89 % contre 77 % pour le Villardien, NDLR], il serait comme lui à la deuxième place du classement général. Ils ont conscience de leur potentiel et ont envie d’aller chercher les podiums, mais savent qu’ils n’ont pas fait ce qu’il fallait pour aller les chercher. »
Le mois prochain, lors des championnats du monde de Nove Mesto (République tchèque), les biathlètes de l’équipe de France – masculine comme féminine – auront à cœur de briller en allant chercher le plus de médailles possible. Cela débutera le mercredi 7 février avec un relais mixte que la France n’a plus gagné aux Mondiaux depuis 2016 et l’inoubliable sacre d’Oslo-Holmenkollen (Norvège).
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1 Commentaire(s)
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Max
25/01/2024 à 18 h 07 min
Le pétage de plomb de QFM sur la chaîne l’Equipe avec plein d’amertume où il dénonce les propos de certains sur les réseaux sociaux.
Je me rappelle de l’interview sur Eurosport après le putsch sur les coach Vittoz et Fabre.
Les termes de QFM : « je n’ai pas de compte à rendre »
Bon il ne supporte pas qu’après un tel acte de rebellion dicté par leur ego, les Bleus soient tant à la ramasse et que le public en parle avec véhémence !
Oui une contre-perf historique depuis la présence de la FFS en Biathlon WC.
Prenez une licence dit-il… lol Le douanier.