Biathlon : Antonin Guigonnat, actuel cinquième homme de l’équipe de France
Depuis le début de l’hiver, le Haut-Savoyard Antonin Guigonnat, en six courses disputées, est entré dans le top 15 à trois reprises. Lors de la poursuite d’Östersund (Suède), il a même culminé au neuvième rang. Le tout grâce à de bons pourcentages derrière la carabine (86% au couché, 91% au debout) et une forme montante sur les skis.
Seulement, en équipe de France, quatre autres biathlètes sont devant lui au classement général : Emilien Jacquelin, deuxième, Quentin Fillon-Maillet, quatrième, Simon Desthieux, huitième et Fabien Claude, dixième.
Avec son dix-huitième rang au matin d’entamer la coupe du monde du Grand-Bornand (Haute-Savoie), où il s’était révélé à la face du monde en 2017 avec le dossard 88, Guigonnat est actuellement hors-jeu dans la course à la sélection olympique.
Refaire le coup de l’hiver dernier
« J’ai encore trois week-ends pour marquer un maximum de points et d’essayer de prendre une titularisation sur les courses individuelles et le relais des Jeux olympiques de Pékin 2022 », explique-t-il à Nordic Magazine. C’est que sur les pistes de Zhangjiakou (Chine), si la France pourra emmener six biathlètes, seuls quatre participeront aux épreuves, comme lors des Mondiaux. Justement, l’année dernière, Antonin Guigonnat était dans la même situation à quelques semaines des championnats du monde de Pokljuka (Slovénie). Le tout avant d’être sacré sur le relais mixte simple.
« Je dirais que je suis plus en forme que l’année passée à la même période, note-t-il. J’avais d’ailleurs réussi à prendre ma titularisation sur la dernière semaine avant les Mondiaux. Là, la sélection sera ficelée après Ruhpolding, mi-janvier. J’ai donc moins de temps pour performer. Il faut que je m’active ! » Pour faire le voyage jusque dans l’empire du Milieu avec son ticket de titulaire en poche, Antonin Guigonnat va donc devoir briller dès ce week-end bornandin, à la maison.
« Si j’arrive à élever mon niveau en tir et en ski, je peux parfaitement entrer dans le top 4 français, estime-t-il. Quitte à aller en Chine, autant participer aux courses… Si j’y vais pour être remplaçant pendant quasiment un mois, je pense que je vais beaucoup m’ennuyer. » Pour ne pas s’ennuyer dans sa chambre d’hôtel du village olympique, Antonin Guigonnat va tout donner jusqu’à la dernière course du Ruhpolding (Allemagne).
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