Biathlon : Voldiya Galmace-Paulin a vécu son baptême du feu
Ce jeudi en début d’après-midi, Voldiya Galmace-Paulin, 19 ans, vivait sa toute première course sur le circuit IBU Cup de biathlon. Impressionnante il y a deux semaines lors des sélections de Bessans (Savoie), la Montblanaise s’élançait avec le dossard 101.
Si elle a n’a pas volé la vedette à ses aînées Paula Botet et Chloé Chevalier, auteures du doublé au sommet du classement, le biathlète du SC Villard-sur-Boëge a tout de même brillé. Vingtième pour ses grands débuts sur le circuit satellite de la coupe du monde, Voldiya Galmace-Paulin a vécu un plongeon dans le grand bain idéal.
« C’était un peu spécial parce que c’était ma première course en IBU Cup et j’avais envie de bien faire les choses. Bien-sûr, il y avait un petit peu d’appréhension, mais j’ai essayé d’aborder ces sprint sans trop me mettre de pression, juste en donnant mon maximum, comme je fais d’habitude », explique-t-elle à tête reposée à Nordic Magazine.
Suite de l’apprentissage dès samedi
Si elle estime ne pas être dans « la forme de l’année sur les skis », elle classe son vingt-sixième temps sur la piste comme « correct ».
« J’ai essayé de bien gérer ma course. J’aime bien la piste d’Idre Fjäll, elle est assez vallonnée avec des parties montantes que j’aile bien, analyse-t-elle. Au niveau du tir, je fais un 8/10. Il en a manqué un peu à ce niveau-là parce qu’il faut vraiment faire le tir presque parfait pour jouer devant. J’ai notamment un petit regret sur cette dernière balle au debout qui m’échappe. »
Malgré tout, cette vingtième position reste un magnifique résultat pour Voldiya Galmace-Paulin. « Je ne savais pas trop où me situer parce que je faisais mes débuts en IBU Cup, reprend-elle. Un top 20 pour cette première course, je suis contente, surtout en tirant à 8/10. Cela montre que j’ai quand même de la marge au tir donc c’est encourageant pour la suite. »
Samedi, après une journée de repos, la Haut-Savoyarde remettra le dossard pour un second sprint disputé à Idre Fjäll… et l’objectif de poursuivre son apprentissage. « Découvrir l’IBU Cup dès le début de saison, c’est une chance. C’est intéressant pour la prise d’expérience parce qu’il y a un gros niveau sur ce circuit avec beaucoup d’athlètes venant de la coupe du monde. Cela ne peut que me tirer vers le haut et m’apprendre plein de choses pour la suite », termine-t-elle.
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